L'histoire :
EauxFolles, étrange royaume gouverné par le grotesque roi Clément XVII. Un royaume paisible où il fait bon vivre. Quelques trafics de coloquintes, rien de bien méchant. Mais le ver est dans le fruit. Ambroise, le fidèle coordinateur n’est autre qu’un traître et un imposteur qui souhaite s’emparer du trône en épousant la belle princesse Chlorenthe. La fuite de la princesse prouve alors qu’Eauxfolles n’est en fait qu’un monde clos, enfermé dans une nef et contrôlé par un étrange personnage. Machine ou humain ? Seul Ambroise paraît être au courant de la situation. Quel est cet étrange monde constitué de rondelles pareilles à des pièces de monnaie ? De quel péril le Pierrot veut-il protéger le peuple d’Eauxfolles ? Qu’est-il arrivé au monde extérieur pour que ses habitants soient retombés à l’âge de pierre ? Est-ce que quelqu’un sait ce qu’est un prince putatif ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dès le premier tome de cette extraordinaire série, l’histoire se scinde en deux. D’un côté on suit avec stress l’aventure de Chlorenthe et d’Arthur dans le monde extérieur. De l’autre, on se délecte de l’affrontement « iznogoudien » pour le pouvoir entre Ambroise et Clément. Peu à peu, on découvre les rouages de la nef abritant le monde Trumanien d’Eauxfolles et les fidèles automates qui maintiennent le tout en état. Dehors, nos deux jeunes tombés au milieu d’affrontement entre tribus rivales, se font capturer par d’étranges créatures. Le 5ème tome, porte bien son nom : les pièces de ce Puzzle se mettent savamment en place. L’univers est donc toujours parfaitement délirant avec une imagination débordante soutenu par un coup de crayon précis et des couleurs toniques. Après cinq tomes, il reste tant de choses à comprendre ! Notre patience est vraiment mise à rude épreuve. L’histoire est rondement menée, pas de temps mort. Chaque page est l’occasion de rendre cet univers un peu plus complexe et mystérieux. L’auteur se permet même d’y glisser quelques messages codés. On y trouve par exemple des créatures ressemblant étrangement aux Schtroumpfs, qui se font massacrer. L’auteur aurait-il des comptes à régler ?