L'histoire de la série :
Deux agents de terrains, Kevin Nivek et Debrah Faith, s’allient pour faire la lumière sur un mystère occulte et universel : l’existence des Stryges. Appelés anges, démons ou phénix au fil des âges, ces monstres ailés président à la destiné de l’humanité depuis toujours. Pourtant, l’un des hommes les plus puissants (et les plus vieux !) de la planète, Sandor G. Weltman, cherche à les vaincre. La clé de la vulnérabilité de ces créatures se trouverait dans le mythique grimoire de Vénoncius…
L'histoire :
7 ans après la fin de leurs aventures à la poursuite des stryges (voir tome 6), Kevin, Melly et l’Ombre tentent encore d’effacer cet épisode douloureux de leur mémoire. De son coté, Jill, ex-agent d’un mystérieux organisme, souhaite réintégrer la structure de son ancien employeur pour se changer les idées. Ce qu’elle a découvert 5 ans auparavant, au cours d’une mission, hante toujours son esprit. Elle avait alors été confrontée à une sorte de monstre ailé, doté de pouvoirs incroyables. Mais la menace des stryges n’est toujours pas écartée. Pour preuve, le meurtre de 6 membres importants du réseau de Deborah Faith, véritable nom de l’agent surnommé l’Ombre. Pour nos héros, les vacances sont terminées. Il va leur falloir se remettre sur la piste des stryges…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les stryges, ces affreuses bébêtes ailées, font un retour en force au cœur de l’intrigue de la série. Au grand plaisir des fans, Corbeyran et Guerineau affichent une forme splendide. Après 3 pages mémorables sans aucune bulle, illustrant 6 assassinats, on retrouve nos héros, plus ou moins mal en point. La petite équipe constituée lors des précédentes aventures semble prête à s’enrichir d’un élément de choc : une tueuse professionnelle ! Ce tome charnière annonce de nouvelles aventures bien musclées, à la hauteur du premier cycle. Le dessin est toujours aussi fluide et efficace, surtout dans les scènes d’action. On se serait cependant passé sans mal de deux pages réalisées en 3D à l’ordinateur, qui n’apportent rien à l’ambiance, par ailleurs palpitante. Un grand moment de bonheur, peu valorisé par la couverture plutôt ratée…