L'histoire :
Humain perdu sur la planète Tschaï, Adam Reith cherche toujours un moyen de rentrer sur terre. Le plus évident restant la navette spatiale, il n’a de cesse que de réunir la somme nécessaire à l’achat d’un tel engin. En compagnie de deux fidèles amis, il a réussi à amasser un joli pécule en massacrant à tour de bras des Dirdirs dans la région de Carabas. Les voilà à présent tous trois installés dans la ville portuaire de Sivishe. On lui présente alors un entrepreneur de la race homme-dirdir, Aïla Woudiver, qui a également la réputation d’être un escroc. Adam tente de lui faire gober une histoire de trésor pour expliquer son besoin d’astronef, mais Woudiver n’est pas dupe. Persuadé d’être au final le plus intelligent des deux, il accepte de lui en faire retaper un, en échange d’une coquette somme, plus une participation aux bénéfices. Un ingénieur de basse caste est alors nommé pour s’occuper de la remise en état d’un vieux coucou. Après quelques semaines de travail, l’argent vient à manquer. Adam décide alors d’aller récupérer les quelques sacs cachés dans les Carabas qu’ils n’ont pu récupérer…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Jean-David Morvan poursuit l’excellente adaptation en BD du Cycle de Tschaï, le roman de Jack Vance. Au terme de ce 6e épisode, il ne reste plus qu’un quart de l’aventure à aborder : le chapitre Le pnume, qui devrait couvrir les 2 derniers tomes. Bien entendu, les néophytes qui se lanceraient dans ce tome 6 sans avoir lu les précédents n’y piperont pas grand-chose ! Que ce soit à travers les traditions extra-terrestres, les folklores hétéroclites ayant cours sur la planète, ou les rapports sociaux qui régissent les différentes races, la série est une œuvre de science-fiction qui mérite largement le détour. Cette fois, vous saurez (entres autres) tout sur les logiques complexes de la libido et de la reproduction chez les hommes-dirdirs. Toutefois, la série ne serait rien sans l’endurance de Li-An qui en réalise le dessin. Sans être jamais réellement subjuguant, Li-An continue minutieusement et rigoureusement de mettre en images cet univers imaginaire particulier et mature.
