L'histoire :
8h32, jour de rentrée scolaire. Le père de Toto arrive à la bourre à l’école. La mère de Toto est furieuse et ne laisse même pas le temps au père d’expliquer que leur fils a coupé le son du radio-réveil durant la nuit, qu’il s’est planqué dans une armoire et que, pour couronner le tout, il a subtilisé les chaussures de son paternel. Dans la cour de récréation, c’est les retrouvailles. Et malgré son manque d’entrain pour retourner à l’école, Toto est avec ses camarades ! A l’énoncé des listes d’appel, une maîtresse est proche du malaise quand elle s’aperçoit que Toto fait partie de ses effectifs. La maîtresse a bien raison d’être inquiète car, dès les premières heures de cours, Toto se fait remarquer pour son impertinence et une répartie déstabilisante...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une fois n’est pas coutume : cet album des blagues de Toto n’est pas un recueil de gags en une planche, mais une histoire complète d’une cinquantaine de pages (contre une trentaine pour les albums classiques). S’il est évidemment impossible d’échapper aux plaisanteries de ce gamin, terreur des instituteurs, cet album est tiré du film de Pascal Bourdiaux sorti à l’été 2020 et qui a fait plus de 850 000 entrées. Toto va être accusé à tort d’avoir renversé une œuvre d’art dans la fondation RJP. Le propriétaire de ce musée est un promoteur immobilier caractériel qui n’est autre que le patron du père de Toto. Pour éviter le licenciement, ce patron va exiger de son salarié qu’il place son fils en pension. Toto, aidé par ses amis, va tenter de se disculper et de trouver le responsable de cette catastrophe. Si cette histoire est basée sur l’univers de Thierry Coppée, cet album hors-série est avant tout le fruit d’un travail d’équipe (adaptation Lapus’s, dessin Ztnarf et couleur Lorien) et c’est une bonne surprise. Destiné à un public jeunesse, le scénario est globalement bien élaboré en alternant des moments humoristiques et quelques passages un peu plus graves. Au dessin, la copie est en tout point comparable au travail de Thierry Coppée. Souhaitons à cet album qu’il ait le même succès que le film.