L'histoire :
La maîtresse demande un volontaire pour placer l’Amérique sur la carte muette. Toto se propose et vient coller l’étiquette au bon endroit. La maîtresse le félicite et demande à la classe qui est celui qui découvrit l’Amérique. Et d’une seule voix les enfants s’écrient « Mais c’est Toto madame ! »
En cours de sport, il y a une nouvelle professeur, l’imposante madame Gossein. Et elle ne rigole pas, madame Gossein. D’ailleurs, elle menace celui qui ne se rappellera pas son nom, de lui apprendre à transpirer. A la fin du cours, elle prévient que la prochaine fois elle vérifiera. Un copain de Toto lui donne un truc pour se souvenir : il a qu’à penser à « gros sein » et puis enlever le « r ». Le jeudi suivant, au début du cours de sport, c’est sur Toto que ça tombe et il répond: « Nichron, madame Nichron » !
Papa entre dans la cuisine avec une envie de mousse au chocolat. Toto attablé, la bouche ornée de chocolat, est le coupable désigné. Son père lui dit qu’il aurait pu penser à lui, quand même ! Mais c’est ce qu’il n’a pas arrêté de faire, répond le petit garçon. Bah oui, il ne cesse de se répéter « pourvu que papa n’arrive pas, pourvu que papa n’arrive pas, pourvu… »
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les blagues de Toto, premières farces s’inscrit dans la lignée des précédents albums. Une valeur sûre qui se montre à la hauteur du personnage au fil des parutions, ce n’est pas si courant. Les gags sont dans l’ensemble réussis, avec cette espièglerie omniprésente que l’on ne présente plus. Les classiques comme Cherchez l’erreur sont amenés avec imagination. En variant l’angle d’attaque, le gag est rafraîchi et fait mouche. Par moment, ça flirte avec les blagues de blondes. Walking in the rain ou Jeux d’été en sont des exemples. Avec les planches 3D qui offrent des pauses plaisantes, l’ensemble est encore une fois plaisant à lire. Thierry Copé maîtrise la recette à tel point que chaque numéro est une réussite dans son domaine. La BD pour jeunes et papas ados. Le trait dynamique, les personnages un tantinet hydrocéphales et la colorisation aux petits oignons de Lorien offrent à Toto et ses amis une mise en image de qualité, parfaitement adaptée à son public. L’ensemble est présenté joliment avec la couv’ surfacée. C’est du business, certes, mais c’est bien fait. Alors respect.