L'histoire :
En 1936, Papa, de retour du travail, savoure d’avance les vacances qu’il va passer en famille grâce aux premiers congés payés consentis par son patron. Le Toto de l’époque est tout à la fête avec les brochures qu’il a prises dans une boutique en revenant de l’école. Il énumère à son père toutes les destinations possibles pour cet été, mais aussi pour l’hiver et même plus tard, pour toutes les prochaines vacances ! Devant tant d’énergie déployée, les parents attendent déjà la rentrée avec impatience…
Devant ses épinards, Toto boude. Maman préfère demander à Fabrice d’agir, parce qu’elle s’énerve après son fils. Alors, il raconte que sa mère lui disait toujours que manger des épinards donnait de bonnes couleurs aux joues… et Toto de répondre qu’il aura l’air fin à l’école avec les joues vertes !
Dans la serre de Bon-Papa, Toto s’intéresse à l’attirail qui sert à soigner les plantes : les boules d’engrais qui les rendent fortes et permettent de les garder en bonne santé, ou le tuteur qui permet à la jeune pousse de pousser bien droit sans se casser… et quand il découvre le petit trou au fond des pots, Toto a une idée : c’est pour prendre la température des plantes quand elles sont malades !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce nouveau best Totof, Vacances à la blague, concocté par les éditions Delcourt avec la complicité de Thierry Copé, est une réédition de gags et de planches de jeux en 3D. Comme toujours, les facéties de Toto sont bien construites et amusantes à souhait. La logique implacable et tellement fraîche de cette icône des cours de récrée est désarmante, comme par exemple dans Vue plurielle, Ice-cream de lèse majesté et Promenons nous dans le bois. Les illustrations en 3D avec des détails à rechercher seront récréatives pour les plus jeunes. L’effet de profondeur obtenu avec les lunettes fournies, qui tient plus du texturage que de la 3D, les amusera le temps des doubles pages. Pour le reste, la coloration de bon ton et les très jolis décors naturels, notamment la végétation dans les plans en extérieur, confèrent aux images une chaleur enfantine, qui rappellera des souvenirs aux plus grands. Les contours épais ajoutent également une certaine intensité visuelle à l’ensemble. Ce nouveau best Totof bénéficie donc d’un certain cachet, qui se retrouve dans l’épaisseur du papier et le poids de l’album. De la publication stratégique, certes, mais respectable parce que bien exécutée.