L'histoire :
En chemin vers la ville de Nabucco pour y retrouver la reine Amygdale, les chevaliers de Jadis King Jogging et Suzy-Wan font face aux marchands empêchant l’accès à la cité. Le maître et l’élève se font passer pour de simples parlementaires, mais ils sont rapidement démasqués par l’ennemi qui décide de passer à l’attaque. Après avoir vaincu les assaillants, les deux acolytes découvrent que les marchands ont carrément lancé une légion afin de prendre le contrôle de Nabucco. King Jogging décide alors d’infiltrer discrètement la cité afin de sauver la reine et l’emmener à l’abri de l’ennemi. Sur leur chemin, Jogging et son disciple croisent la route d’un escargot capable de ressusciter, du nom de Jean-Michel Jar-Jar. Ce dernier devient rapidement leur allié et propose de demander de l’aide à son peuple gastéropode afin de sauver la reine Amygdale et sa cité. Le chef des escargots, qui souffre d’hyper salivation, a du mal à comprendre les chevaliers de Jadis, mais il accepte néanmoins de leur prêter un bongo pour traverser la mer et rejoindre Nabucco. Suzy-Wan voudrait négocier un bateau à la place, mais le temps presse. Alors King Jogging se contente d’accepter l’instrument flottant. Après avoir dû faire face au terrible poisson-louf, Jean-Mi et les deux chevaliers arrivent enfin à destination…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Au début des années 2010, le duo composé d’Hervé Bourhis et Rudy Spiessert nous proposait une parodie bidonnante de la première trilogie cinématographique de Star Wars (soit les épisodes 4,5 et 6). Après un joli succès et plusieurs rééditions, les auteurs ont cette fois-ci logiquement décidé de tourner en dérision la seconde trilogie (soit les épisodes 1,2 et 3, pour les deux dissipés du fond). Pour cet album consacré à La menace fantôme, on retrouve donc les grandes lignes du film à la sauce moyenâgeuse. Ainsi la « Force » devient la « Foy », Anakin devient Arlekin, le seigneur Sith devient le seigneur Slip ou encore Jar Jar Binks devient l’escargot Jean-Michel Jar-Jar. Enfin les engins volants laissent place à des volatiles. Respectant le fil rouge de l’œuvre originale, tout en la parodiant de médiévale-fantastique manière, l’album est découpé en gags d’une demi-page où l’humour fendard fonctionne à plein régime. Si les scènes clés de l’épisode I sont moins connues dans l’inconscient collectif que celles de la première trilogie, Hervé Bourhis réussit tout de même à faire mouche grâce à l’humour burlesque qui surgit à chaque instant. Quant aux dessins et couleurs de Rudy Spiessert, ils sont dans la droite lignée des trois albums précédents, avec des graphismes stylisés désormais bien connus, qui collent parfaitement avec le ton héroïco-parodique de la série. On a déjà hâte de découvrir le pastiche de L’attaque des clones et de La revanche des Sith…