L'histoire :
Okko et ses amis traversent le désert aride de Pajan afin de rejoindre le monastère des lunes d’Ambre où le rônin compte s’y reclure. Sur le chemin, Tikku insiste pour que le moine Hoshin continue à lui livrer les secrets sur la jeunesse du rônin sans maître. Après quelques gorgés de saké, le bonze fantasque reprend son récit sur la jeunesse de son maître. Sur son lit de mort, le père d’Okko lui avait demandé de retrouver et de ramener son épouse, disparue peu de temps après la naissance de ses enfants : une vieille folle connaît l’endroit où elle se cache. Après avoir récupéré les informations auprès de la vieille sorcière, Okko part sur les traces de sa mère. Sur son chemin, le rônin traverse le village des cascades-écarlates. Ce village a la particularité d’attirer un grand nombre de duellistes, de têtes brulées prêts à tout pour se faire une renommée en un minimum de temps. Dès son arrivée, Okko s’inscrit auprès d’un scribe pour défier le meilleur de ces combattants aguerris...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le long chemin du chasseur de démons Okko touche à sa fin ! Ce dernier album, à travers le récit du moine Noshin, est l’occasion d’en connaître davantage sur la jeunesse du fameux rônin. Son fidèle compagnon raconte les origines de leur rencontre, mais il lève également les mystères qui entourent son passé et qui ont fait de lui ce rônin au caractère de pierre. On y découvre notamment ce qu’est devenu son « jumeau », cette créature mi-humaine mi-démon, l’origine de la balafre qui traverse son visage ou encore les raisons pour lesquelles Okko ne boit pas d’alcool et se montre abstinent. Ce second volet du cycle du vide vient donc conclure en beauté et toujours avec la même intensité l’une des meilleures séries du genre de ces 10 dernières années. Hub a su façonner un héros, chef de bande, avec une certaine stature, capable de défendre des causes nobles, mais qui dispose également d’une part d’ombre, n’hésitant pas à avoir recours à la violence. Esthétiquement, on ne peut que louer le travail de Hub : c’est un plaisir pour l’œil, la finesse du trait, le caractère tourbillonnant des scènes d’action, le tout dans un univers japonisant des plus détaillés. A priori, l’auteur n’exclut pas de sortir Okko de sa retraite pour de nouvelles aventures.