L'histoire :
L'omnimonarque a cédé son trône à la suprahiérophante, suite au chagrin qui le rongeait en raison de la mort de son épouse et de son fils. Ibis, la servante de la défunte reine, confie au Showman une mission très particulière. Le mercenaire doit élever un enfant, qui n'est autre que l'héritier du trône qui a miraculeusement survécu et qu'il a baptisé Non. Peu après, Ibis lui confie un nouvel objectif. Le Showman doit renverser le trône et éliminer la suprahiérophante, c'est à dire la sorcière qui a pris le pouvoir. Le mercenaire se rend donc avec Non et Ibis sur la planète où l'omnimonarque s'est réfugié. Après un long chemin, ils le retrouvent enfin. Le vieil homme leur propose alors de réunir ses forces armées, celles qui lui sont restées fidèles depuis son abandon du trône. L'heure d'assassiner la suprahiérophante est venue...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Showman killer était à l'origine une histoire prévue pour un diptyque. Au vue de la verve d'Alejandro Jodorosky, le récit se conclut finalement avec un troisième album. Nicolas Fructus illustre toujours aussi magnifiquement cet univers au croisement de la SF et de l'horreur. Dans cet opus, le dessinateur se fait plaisir avec de nombreux décors enchanteurs. Paradisiaques ou infernaux, tous bénéficient d'un soin notable. L'imagination de Fructus, que l'on avait pu voir sur Thorinth, offre également des créatures au design de folie. Avec un visuel d'aussi grande qualité, on ne pourra que regretter un scénario presque trop classique pour du Jodo. Hormis les bases ambitieuses du premier album, l'auteur s'est quelque peu laissé aller à des rebondissements prévisibles et à un rythme trop chahuté. Les anti-Jodo apprécieront sûrement. Les autres...