L'histoire :
Dans le harem de Pharaon, plusieurs jeunes femmes trouvent la mort dans des circonstances étranges. Le seigneur Khaemouaset enquête. Il demande de l’aide à la troublante Meresankh, plus à même qu’un homme de pénétrer dans ce lieu exclusivement féminin et d’y recevoir des confidences. Quelques instants avant de mourir, toutes les victimes ont semble t-il vu un chien noir et fin, connu pour être la représentation d’Anubis en terre d’Egypte. Le « maître de la maison des morts » (Anubis) semble donc être, pour des raisons inconnues, le responsable de cette suite de décès. Mais après une étude plus approfondie des cadavres, il apparaît que les jeunes femmes ont été tout simplement empoisonnées...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après avoir démasqué les responsables sanguinaires de la secte de Seth, Tiasastré ou le jugement d’Anubis inaugure une nouvelle enquête au temps de l’Egypte ancienne. Le cadre diffère de l’aventure précédente puisque la mort frappe cette fois dans le harem même de Pharaon. Isabelle Dethan reprend les ingrédients qui ont fait la réussite des deux premiers tomes. Ce nouvel opus hérite donc naturellement des qualités de la série. Toujours magnifique, le graphisme est porté par une mise en couleur délicate à l’aquarelle et un trait d’une grande douceur. Parfaitement documentée, la série possède une dimension éducative au sujet de la vie sous la civilisation égyptienne. Ce tome est également l’occasion pour l’auteur d’étoffer les caractères des deux personnages principaux. Elle impose à son héroïne le deuil de l’homme de sa vie. Quant au prince, il bouillonne d’amour et d’impatience face à la belle Meresankh dont le cœur lui est de plus en plus fermé. Voilà un auteur bien cruel avec ses personnages...