L'histoire :
Depuis ses dernières aventures, Vlad Nyrki s’est retiré à Istanbul avec son copain Pacman. Loin de toute activité illégale, ils ont créé ensemble une société spécialisée dans la sécurité des réseaux. Leur entreprise leur permet de gagner juste de quoi vivre et d’acheter régulièrement la drogue à base de nano machines dont ils sont dépendants. Un jour cependant, leur fournisseur leur impose un chantage. Il continuera à leur fournir la fameuse substance à la condition qu’ils acceptent de rendre un « service » extrêmement bien rémunéré, à l’un de ses amis… Vlad refuse. Quelques temps plus tard, une troupe de mercenaires surentraînés leur tombe dessus, avec la claire intention de leur faire la peau…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce nouvel épisode de l’excellente série Travis reste fidèle aux albums précédents. Numéroté 6.2, cet opus se passe pendant la même période que le 6.1, mais s’attache à décrire les aventures de Vald Nyrki et de son ami Pacman, plutôt que celles de Travis à proprement parler. Le scénario est résolument moins orienté technologie que le cycle précédent, ce qui semble être la nouvelle tendance de la série. Mais il reste tout aussi péchu ! L’action est toujours aussi vibrante et malgré sa retraite anticipée, Vlad n’a rien perdu de son agressivité, pour peu qu’on l’énerve un minimum. Le graphisme est repris par un nouveau dessinateur, Ludwig Alizon, qui a déjà réalisé une histoire courte sur le tome Carmen + Travis. Sa mise en couleur informatique est de haute volée, en tout point semblable au travail de Christophe Quet. En revanche, son dessin parait beaucoup plus simple et rond, et son découpage moins inventif. On retrouve néanmoins l’univers de Travis avec plaisir, dans un album parfaitement maîtrisé. Un dernier conseil : ne réveillez pas un Vlad Nyrki qui dort…