parution 14 octobre 2009  éditeur Drugstore  Public adulte  Mots clés Erotique

Le déclic T4

Pour faire basculer un procès, une jeune femme compromet la sublime épouse d'un avocat ou faisant joujou avec la mollette d'un déclencheur de pulsions sexuelles. Un classique de l'érotique, toujours efficace...


Le déclic T4, bd chez Drugstore de Manara, Studio 9
  • Notre note Yellow Star Yellow Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Yellow Star Grey Star Grey Star Grey Star

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    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Yellow Star Yellow Star Yellow Star Grey Star

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    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©Drugstore édition 2009

L'histoire :

Le grand avocat Aleardo Christiani s’apprête à plaider pour défendre la Globalchimie, une société accusée d’avoir rendus de nombreux consommateurs aveugles en mélangeant des adjuvants à ses produits alimentaires. Sa femme, la très élégante Claudia, tente de l’en dissuader, au nom de la morale… mais l’homme n’en a évidemment cure. Pendant ce temps, la jeune, insolente et impudique Angelina Boraveli, cherche un moyen de faire tourner le procès en faveur des plaignants : son père fait parties des victimes rendues aveugles. Il ne peut donc la voir faire sa gym totalement nue sur son balcon… ce qui n’est pas le cas de son cousin Pio, quelque peu troublé lorsqu’Angelina écarte largement ses jambes. Pio l’est encore plus, lorsque sa cousine lui demande de lui raser intégralement le sexe, alors qu’au téléphone, elle négocie un curieux marché auprès du mystérieux docteur Fez. Ce sulfureux personnage lui affirme qu’il a les moyens de faire pression sur l’avocat, en créant un scandale via son épouse : depuis des années, Claudia Christiani a en effet un petit émetteur d’implanté dans le cerveau, qui lui décuple la libido. Et Fez le prouve lors d’un grand défilé de mode : un simple clic au moment propice et la distinguée Madame Christiani quitte le premier rang pour monter sur scène et se masturber en public…

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Le principe érotique du Déclic est un monument dans le vaste catalogue des fantasmes masculins. Pensez donc : avoir le pouvoir d’exciter une femme au-delà de la décence, d’un simple clic, c’est quand même bonnard ! (arrêtez deux secondes de cliquer, bon sang). Paru en noir et blanc il y a plus de 25 ans (1983), le premier tome du Déclic avait alors assuré la renommée de Milo Manara dans le registre de l’érotique chic (une notoriété qu’il complétera par la suite, notamment avec le Parfum de l’invisible). Etant donné que le stimulus sexuel de l’Homme est relativement stable et récurrent, il aurait été dommage de se priver de suites tablant sur exactement le même châssis… Or, en matière de châssis, Claudia Christiani est une recrue de choix : aristo, distinguée, presque pimbêche quand le curseur du boîtier de Fez est sur zéro, elle se transforme en pure bombe sexuelle dès qu’on lui titille la mollette. Et sous les crayons de Manara, elle exhibe des courbes affolantes, dans des positions et via des cadrages dont le caractère licencieux est généralement soudain… ce qui fait toute l’intérêt des différents opus de la série. Initialement publié en 1991 en noir et blanc, ce tome 4 ressort aujourd’hui en version couleurs… Certes, cela n’apporte pas grand-chose de plus, tout comme le scénario n’est qu’un prétexte pour amener notre héroïne à s’émoustiller dans des endroits incongrus. En effet, au climax de cet opus, Claudia se masturbe en plein milieu d’un couvent (Manara apprécie de mêler l’Eglise à la luxure : il a notamment dessiné les 3 tomes de Borgia…) et Angelina se sert de mini-caméras sphérique comme de boules de geisha (si vous ne savez pas ce que c’est, faites des recherches sur Internet, vous trouverez…). Le final (avec la servante enlevée) a beau être capilotracté et incompréhensible, bizarrement ce n’est pas vraiment ça qu’on retient de ce tome 4…

voir la fiche officielle ISBN 9782723472432