L'histoire :
Le petit barbare, un héros de jeux vidéo chétif et malingre, passe son temps à traverser des niveaux plus difficiles les uns que les autres avec l'objectif de trouver la sortie. Qu'il soit accompagné de la Princesse ou non, sa traversée se termine pourtant systématiquement par un échec et un… Game over ! Trouver la sortie et (parfois) y emmener, saine et sauve, la princesse et plus difficile qu'il n'y paraît, à cause de concepteurs de jeux sadiques ! Sa vie n'est qu'un éternel recommencement, il progresse et finit immanquablement par mourir dans la pire des souffrances, pour ressusciter la seconde suivante, pour un autre niveau compléments tordu ! En plus de ça, le petit barbare n'est pas gâté : la princesse qu'il doit délivrer et escorter jusqu'à la sortie n'a pas inventé l'eau chaude et ne fait que rajouter de la difficulté supplémentaire à ce pauvre héros. Lui qui n'avait déjà pas la tâche aisée, avec la présence d'immondes blorks, des monstres aux yeux globuleux et au corps couvert de pustules, disséminés à travers les niveaux et qui n'ont qu'un seul but : trucider tout ce qui passe sur leur chemin ! Aurez-vous les nerfs suffisants pour affronter à 46 Game Over de suite ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour ce troisième album, Midam et Adam accueillent un nouveau scénariste. Exit donc Augustin qui leur prêtait main forte sur le deuxième (et qui anime sa propre série, dans un registre très très proche : Heroïc pizza). Sur celui-ci c'est Noblet (Adostars, Zapping generation) qui s’y colle. Certains auraient pu craindre que la série finisse par tourner en rond, mais il n'en est rien. Même si le mécanisme narratif reste strictement le même (le gag se finit toujours par un Game Over atroce), la façon dont on y arrive est toujours différente et raffinée dans le gore. Essayez de trouver quelle sera la chute au fur et à mesure que vous lisez le gag et vous verrez que vous tombez en général complètement à côté ! Les gags ne perdent donc rien de leur potentiel zygomatique (ah cette page 43, on en pleure encore !) peut-être même encore meilleurs que les précédents car il n’y a cette fois rien à jeter ! Dans les deux premiers volumes, il arrivait en effet de sourire simplement, devant un ou deux gags plus « faciles » que les autres. Un album à l'humour noir et cynique, désopilant, à conseiller à tous ceux qui ont passé une sale journée et qui souhaitent rapidement retrouver l’entrain ! A noter que depuis juillet 2008, un concours intitulé Game Over Forever permet à tout le monde d'écrire des gags et d’être rémunéré pour cela dès lors que l’auteur choisit de les publier dans ses albums. Ça se passe ici. Le premier gagnant a 8 ans et on peut découvrir son gag à la dernière page de cet album. Les autres gags retenus paraîtront dans les albums ultérieurs.