L'histoire :
Renaud, Lapaille et Lapoûtre partent faire du camping, pendant quelques jours. Ils ont choisi un site exceptionnel pour faire une balade : grimper en haut d’un piton rocheux sur lequel se tient un château féodal. Renaud et Lapoûtre attaquent l’ascension du pic, tandis que Lapaille préfère rester au camp. Une fois au sommet, les deux camarades commencent leur exploration. Mais très vite, ils entendent de curieux bruits. Tout d’abord, ils pensent entendre un cheval au galop, puis ensuite le son d’une trompette. Ils arrivent à l’intérieur des ruines et commencent leur visite. Soudain, Lapoûtre a l’impression d’avoir quelque chose qui vient de lui siffler à l'oreille. Il est presque certain qu’on lui a tiré dessus. Renaud n’y croit pas et lui demande de le suivre dans les caves du château. Ils descendent péniblement l’escalier, mais une fois en bas, ils tombent sur un château féodal... à leur taille ! Alors qu’ils s’apprêtent à avancer, ils reçoivent une nuée de flèches. Voilà la preuve que ce château est habité…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un diptyque réussi, Mitteï et Seron repartent sur une nouvelle aventure plutôt basique, dans laquelle Les Petits hommes vont découvrir d’autres petits hommes miniaturisés depuis le moyen-âge. Comme pour l’album Les guerriers du passé, l'album se focalise donc sur un conflit de génération. La différence vient qu'ici, le conflit se cristallise entre deux châteaux composés de petits hommes du moyen-âge. Leur ennemi, Crapulay, fait la guerre à Montrigu depuis des siècles et il est bien décidé à gagner, cette fois. Renaud et ses deux compagnons, Lapaille et Lapoûtre, vont devoir régler cette affaire et pour cela vont utiliser leur technologie moderne. Néanmoins, Seron dessine moins de machines volantes et autres coléoptères, car c’est bien le moyen-âge qui est à l’honneur. Châteaux fort, mâchicoulis, costumes et décors moyenâgeux sont très présents, accordant au récit une allure chevaleresque. L’histoire se divise en deux parties, mais l’intrigue démarre vraiment dans la deuxième partie. Néanmoins, l’originalité n’est pas au rendez-vous, car ce genre de découverte (d’autres petits hommes) est un ressort déjà utilisé au cours de précédents albums.