L'histoire :
Renaud et ses amis, Lapoutre, Dimanche et les trois prisonniers du temps se trouvent à bord d’un de leur engin intergalactique, direction la planète Ranxérox. Ils foncent à travers l’espace... mais seulement voilà, il y a un hic. En effet, Lapoutre veut absolument retourner sur Terre afin d’y retrouver sa petite amie Cédille. Heureusement, il va pouvoir utiliser une des navettes de secours pour repartir vers la terre. Une fois parti, Lapoutre apprend que le voyage risque de prendre plusieurs mois. Au même moment, dans le vaisseau, une surprise attend l’équipage. Cédille fait son apparition, elle est montée clandestinement dans le vaisseau pour rester avec Lapoutre. Hélas, il est déjà dans sa navette de retour programmée vers la Terre, sans moyen de la dévier. La seule consolation qui reste à Cédille, c’est de pouvoir lui parler par écrans interposés. Le voyage se poursuit bon gré mal gré, jusqu’à leur arrivée à la station relais « Canon ». Cette station permet de voyager plus vite que la lumière grâce aux désintégrateurs à rayons X…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce 16ème album de Seron est certainement le tome le plus original de la série. L'auteur est seul maître à bord dans cette aventure et il poursuit la rencontre des Petits Hommes et des prisonniers du temps. Le récit prend une tournure interplanétaire puisque Renaud et ses amis partent dans l’espace afin de visiter la planète Ranxérox. Les plus anciens remarqueront le clin d’œil fait par l’auteur à feu la marque de photocopieurs « Rank Xerox ». L’histoire, d’ailleurs, s’inspire fortement des produits de cette marque, puisque l’intrigue principale va porter sur la mystérieuse moitié de cette planète couverte d’un épais nuage rouge. Les habitants de Ranxérox n’ont d'ailleurs jamais vu les habitants de cette partie de leur planète. Il semble que la copie en noir et blanc des habitants de l’hémisphère sud vivent sous l’épais nuage... mais on n'en dira pas plus. Seron pousse aussi l’originalité dans sa mise en page. En effet l’album se lit de côté, au format paysage ! Cela n’est pas très confortable, mais ça permet à l’auteur de faire des cases plus grandes, plus larges et des mises en scènes ultra dynamiques. L’humour est aussi très présent avec une foule de clins d’œil rigolos, jeux de mots et scènes cocasses ponctuant ce récit. Le dessin propose de nombreuses machines originales hyper-modernes et inventives, des vaisseaux, fusées, navettes de toutes sortes qui apportent au récit une crédibilité futuriste idéale. Cet album marque vraisemblablement l’apogée de cette série classique.