L'histoire :
Comme chaque année à la même époque, le Club des Aviateurs Célibataires part faire un pique-nique hors des murs d’Eslapion. Malheureusement, pour cette fois, Renaud ne peut participer à l’aventure, car il doit terminer un travail urgent. L’araignée, le véhicule des petits hommes, quitte ainsi les grottes, direction le bois des pendus. Plus tard dans la soirée, Renaud fait le plombier chez une amie. Il est agacé de ne pas réussir à régler la fuite. Soudain, le téléphone sonne, le responsable du hangar à véhicules prévient Renaud que l’araignée n’est pas rentrée au bercail. Renaud se rend donc au hangar, puis conclut qu’ils sont peut être tombés en panne. Le lendemain matin, Max, le responsable du hangar, annonce à Renaud que l’araignée n’est toujours pas rentrée. Renaud décide alors de prendre un engin et de se rendre dans les bois du pendu. Au bout de quelques heures de recherche, il aperçoit Céleste, un des petits hommes du groupe, qui semble fuir à son approche. Renaud lui court après, mais il grimpe sur une bouteille afin de traverser un lac…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans cette nouvelle aventure des Petits hommes, Seron est seul aux manettes. En effet, après une collaboration avec Hao puis Mitteï, il entreprend seul la suite de la série. Dans cette histoire, les Petits Hommes sont victimes d’une machination imaginée par le Duc de la Fourrière. Voilà un nom de méchant qui va faire du bruit chez les Petits Hommes, et perdurer sur de prochaines aventures. Ici, Seron imagine le kidnapping des pilotes à l’aide de guêpes folles. Une fois prisonniers, ils sont utilisés pour réaliser des casses de fourgons blindés ou de banques. Dans le fond, le scénario n'est pas vraiment original, mais il a le mérite de poser les bases de personnages qui vont jouer des rôles importants à l'avenir, au sein de la série. Seron se régale au dessin. Les engins volants et roulants de toutes sortes sont bien présents, avions de chasse dernier cri ou mustang de la seconde guerre mondiale. Il représente des modèles d’avions existant et des nouveaux coléoptères, voire des engins roulant plein de fantaisie. Son graphisme est bien en place, les mises en scènes fluides et les scènes d’actions efficaces. La fin reste très classique et laisse une porte ouverte vers une suite probable sur l’avenir du Duc de la Fourrière.