L'histoire :
Le docteur Médard se trouve sur le divan d'un confrère pour une consultation. Et il demande à ce dernier s'il croit aux esprits. Son confrère s'esclaffe : il n'y croit pas du tout. Le docteur Médard commence son explication et la raison pour laquelle il est dans cet état. Un de ses patients, très agité à la suite de l'achat de sa maison, s'est retrouvé hanté par un esprit. L'entité déplaçait les meubles, poussait des hurlements lugubres et cassait les objets quand on l'interpelait. Ne sachant plus quoi faire, ce patient est venu consulter le docteur Médard. Très confiant dans son diagnostic, le docteur a persuadé son patient de lui rapporter l'esprit et de le laisser dans son cabinet. Le patient est ainsi reparti soulagé, tandis que l'esprit se déchainait dans le cabinet du docteur. Médard se sentit alors tellement incapable de raisonner cet esprit, qu'il a consulté ledit confrère, afin qu'il l'entende. la consultation terminée, Médard repart avec du repos pour seule prescription. A peine parti, le confrère à son tour se retrouve avec l'esprit dans son cabinet... Du coup, il se rend chez un autre confrère pour consulter...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour cette 18éme séance de Psy (ça commence à faire cher !), comme l'annonce le titre de l'album, Tout baigne !… ou presque. Car avec les psy, il faut s'attendre à tout. En effet, malgré déjà une sacrée dose d'historiettes, Cauvin et Bédu arrivent encore à nous faire sourire avec le bon docteur Médard. Celui-ci rencontre ici des patients de plus en plus étranges, voire proches des milieux paranormaux. Cela étant, les chutes humoristiques restent globalement amusantes. Ce qui reste rassurant, c'est qu'ici, les psy dédramatisent vraiment leur métier, au point qu'ils se consultent souvent les uns les autres quand ils ne vont pas bien. Ce comique de situation est d'ailleurs particulièrement exploité dans cet album. Le dessin de Bédu reste fidèle aux précédents albums, avec la traditionnelle griffe humoristique. Les personnages bien campés et agréables à regarder, évoluent sur de rares décors détaillés. Un album réservé aux fans du registre humoristique et aux salles d'attente des psychanalyses.