L'histoire :
- Les bleus tournent cosaques : La cavalerie nordiste vient de faire une sortie spectaculaire afin d’enfoncer les lignes sudistes. Malheureusement, comme à chaque fois, elle se fait décimer. Seuls quelques survivants reviennent au camp. Blutch et Chesterfield en font partie, ainsi que le capitaine Starck. Cela en est trop pour le général qui confie la mission au capitaine de recruter de nouveaux soldats afin de reformer sa cavalerie. Il envoie Blutch et Chesterfield s’occuper de cette affaire délicate…
- Arabesque : Blutch s’occupe de son cheval Arabesque tandis que Chesterfield se demande comment ce bougre de tire-au-flanc a fait pour dénicher ce stupide animal. Blutch raconte alors comment cela s’est passé. A la suite de l’obligation de se séparer de leurs premières montures, un lot de chevaux est arrivé, dans lequel ils devaient choisir un animal. Chesterfield n’a pas eu à chercher longtemps : il choisi le plus vif et vigoureux, qu’il baptisa tonnerre. Pendant ce temps, Blutch assis dans l’enclos, reçoit la visite de son cheval qui semble l’avoir adopté immédiatement…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Dupuis poursuivent cette nouvelle collection parallèle à la série-mère des Tuniques Bleues, dont l’approche consiste à mettre à l’honneur une thématique issue de la série. Le premier volume était consacré aux grandes batailles, celui-ci aborde le rôle des chevaux durant la guerre de sécession. Pour ce faire, ils choisissent deux albums issus de la série mythique qui mettent en valeur ces animaux. On retrouve donc ici réunis les albums n°12 Les bleus tournent cosaques et le n°48 Arabesque. Les mises en scènes de Willy Lambil sont plutôt réussies. L'artiste dessine les chevaux de façon très maîtrisée et stylisée, d'une grande efficacité dans les scènes de chevauchées et d’actions militaires. L'autre particularité de cette collection, c’est de contenir un dossier consacré à la thématique abordée, ainsi que son positionnement dans l’Histoire de la guerre de sécession. On apprend entre autre que les cosaques ont participé à ce conflit dans l’armée de l’union. L’accent est aussi porté sur le cheval mythique de Blutch, Arabesque, seul capable de faire le mort au moindre coup de fusil. Cette approche thématique redonne un coup de jeune à cette série qui reste une des plus mythique de la bande dessinée classique franco-belge.