L'histoire :
Malgré l’accident de Jean-Pierre Vaillant et le rachat de l’entreprise familiale par Slate et son magnat Ethan Dasz, l’écurie Vaillant renait de ses cendres. Après avoir fait bonne impression en formule E, l’écurie s’attaque aux mythiques 24h du Mans. Patrick Vaillant, le fils de Michel développe avec son team « Now Future » un châssis suspendu révolutionnaire. En même temps, les autorités Suisses, qui enquêtent sur les raisons de la sortie de route du véhicule de Jean-Pierre, révèlent à son fils Jean-Michel et à sa femme Agnès que le véhicule aurait été percuté avant de finir sa course dans le ravin. Des traces de peinture bleue ont été retrouvées sur le véhicule accidenté. Il ne faut pas plus de quelques secondes à nos protagonistes pour comprendre que ce bleu est le bleu traditionnel de l’écurie Vaillante et qu’avant sa chute, Jean-Pierre était suivi par Michel Vaillant, au volant d’une Vaillante bleue, qui tentait de le rattraper pour le raisonner. L’écurie Vaillant accueille la pétillante Elsa Tainmont, la nouvelle pilote d’origine canadienne recommandée par Steve Warson. Malgré les doutes de Jean-Michel, les essais d’Elsa sont bons et elle va, à la surprise générale, améliorer d’une demi-seconde le temps au tour de Michel. Croyant que Michel Vaillant a un lien avec l’accident de Jean-Pierre, Agnès et Jean-Michel décident de porter plainte contre lui, au risque de saborder la course et réduire à néant l’espoir de reconstruction de l’empire Vaillant…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis le début de la nouvelle saison, les deux scénaristes – puisqu’il faut être au moins deux pour imaginer un récit aussi fou – se sont amusés à piétiner, diviser et supprimer l’empire Vaillant, avant d’entamer les prémices d’un semblant de résurrection. A peine le temps de souffler à la fin du dernier opus, que les ennuis recommencent de plus belle. La première planche met gentiment une gifle au lecteur, qui va mettre plusieurs cases à reprendre ses esprits, avant de découvrir avec effroi cette fameuse trace de peinture « bleu vaillant » sur l’aile de la voiture accidentée de Jean-Pierre qui implique Michel dans le drame familial. Il va y avoir de nouveau du « rififi » chez les Vaillant et ce n’est pas pour nous déplaire. Petite « Ola » des doigts pour le personnage d’Elsa Tainemont qui, en plus d’être très jolie, possède ce petit accent québécois que l’on se surprend à imiter en lisant les bulles. Au niveau du dessin, les planches sont aussi réalisées à deux mains : Marc Bourgne dessine les personnages et Benjamin Benéteau les paysages ainsi que les voitures. Le travail est remarquable. Les détails des visages et les attitudes des personnages donnent une âme à l’album et les véhicules sont superbes et chiadés dans les moindres détails. C’est très beau. Le cadre de la mythique course des 24h du Mans ajoute encore plus d’intérêt à l’album. A souligner aussi, la présence bel et bien réelle de l’écurie Vaillante dans les paddocks cette année 2017 ! Quand le monde de la bande dessinée devient réel…