L'histoire :
Le temple des immortels : Yoko et ses amis enregistrent un CD de clavecin au magnifique château de Rheinstein. Si la prestation d’Ingrid est remarquable, un signal parasite vient gâcher la bande son. Alors que Yoko prend l’air un instant, un drone la frôle et active un survoleur vinéen. A son bord, Yoko reçoit un message enregistré de Khâny qui lui demande de la rejoindre en Ecosse. Yoko, Emilia et la petite Rosée ne perdent pas un instant pour rejoindre les vestiges d’un château médiéval à Loch Castle.
Anges et faucons : Alors qu’Emilia et Bonnie viennent fleurir la tombe de leur tante Gloria, le pasteur Macduff les entraîne dans le fond du cimetière où se trouve la statue d’un ange et deux pierres tombales. Le pasteur leur raconte la tragédie qui a frappé un garçonnet et sa sœur en 1935. Les enfants ont été happés par un train. Bouleversées par ce récit et intriguées par l’ange de pierre, les deux adolescentes vont utiliser une machine à remonter le temps afin de tenter d’éviter le drame.
Les gémeaux de Saturne : En compensation de la perte du vaisseau Ryu, Khany offre une nouvelle navette à Yoko qui lui permettra d’atteindre tous les points du système solaire. Accompagnées d’Emilia, Vic et Pol, elles prennent la direction de Saturne en hypervitesse. L’équipe va aller inspecter une comète morte dont il ne subsiste que le noyau constitué de glace et d’oxygène. Arrivés à la base spatiale, ils s’équipent pour se rendre sur l’astéroïde où ils vont découvrir l’épave d’un vaisseau et être survolés par un rapace métallique.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Roger Leloup, né en 1933, a marqué l’âge d’or de la BD avec son héroïne féminine Yoko Tsuno, une électrotechnicienne japonaise. Cet ancien collaborateur d’Hergé et de Jacques Martin est un peu le Jules Verne du 9ème art car il a su imaginer des aventures futuristes palpitantes à la fois terrestres et extraterrestres. Cette dixième intégrale regroupe les 3 derniers titres de la série (Les gémeaux de Saturne a été édité pas plus tard que l’an passé, courant 2022). Ces titres d’un classicisme établi ont la saveur d’une madeleine de Proust pour un bon nombre de fans qui commencent certainement à avoir quelques cheveux blancs. Dans ses dernières aventures, les fans de Yoko Tsuno se montreront indulgents avec des scénarii qui ne sont certes pas toujours aussi limpides ou fluides qu’aux débuts, souvent trop bavards et dispersés. Mais ils ont su garder leur ton innocent, altruiste et leur rythme soutenu. Graphiquement, les décors sont toujours traités avec beaucoup de minutie : c’est foisonnant de détails. Roger Leloup, adepte de modélisme, se régale avec ses survoleurs et autres machines volantes incroyables. Cette intégrale est enrichie par des crayonnés et quelques textes introductifs à chaque début de nouvel album.
