L'histoire :
Myrmidon est un petit garçon au nez rouge et à la tignasse rousse. Habillé d’un babygros blanc, il se pointe sous un arbre sur les branches duquel sont posés des habits de cow-boy colorés. Il attrape le chapeau et tire dessus pour le récupérer, jusqu’à en casser la lanière. Tous les habits lui tombent alors dessus, ce qui lui permet de se déguiser. Fin prêt, avec son étoile de shérif, il a alors la fâcheuse surprise de voir une flèche d’indien se ficher dans le tronc de l’arbre. Myrmidon se retourne pour en découvrir la provenance et dans la foulée, c’est une pluie de flèches qui le poursuit. Myrmidon court et parvient à toutes les éviter. Soudain, le sol se met à trembler : un superbe cheval immaculé, sans teinte, sort de terre juste sous les fesses de Myrmidon. Puis il part au galop, emmenant avec lui le bambin, ce qui s’avère rudement plus pratique pour éviter les volées de flèches. Le cheval fait halte au pied d’un autre tronc d’arbre… bientôt imité par la troupe d’indiens qui le poursuivait. Les sauvages scrutent alors alentours : mais où est passé Myrmidon ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Myrmidon au pays des cow-boys inaugure une nouvelle série au format à l’italienne pour les très-très jeunes enfants, genre « ma première BD ». En effet, il n’y a ici aucun texte et le dessin, très pur et ultra lisible, se focalise sur un personnage central en habits colorés, autour duquel interviennent des éléments sans teintes (le cheval, les indiens). A priori, le concept déclinera à chaque tome un nouveau déguisement pour notre petit rouquin, selon une trame récurrente d’aventures élémentaires (comme pour Petit Poilu, en encore plus simple). Le verso de la quatrième de couverture annonce en effet un prochain opus avec Myrmidon dans l’espace. Difficile, vu ce concept, d’évaluer le scénario : armé de tout son talent pédagogique, Loïc Dauvillier se place délicatement à la portée des 3-5 ans ; mais selon une lorgnette adulte, l’aventure se montre vraiment très basique. Le dessin de Thierry Martin se concentre également sur l’essentiel, c’est-à-dire le petit héros trognon, dans les moult postures imposées par son aventure. A découvrir muni d’une bonne tétine bien fraîche.