L'histoire :
Les autorités terriennes ont confié une mission de la plus haute importance à Cosmik Roger : trouver une planète habitable pour les terriens, alors que la terre arrive en fin de vie. Le premier gros souci, c’est que Cosmik Roger est un pochtron incurable doublé d’un sacré abruti. Le second gros souci, c’est qu’il a en permanence dans les pattes le sinistre général Gore, satanique ennemi de l’ombre qui voue sa vie à la perte du genre humain. Aidé d’une armée de sbires mutants également atteints d’un crétinisme sans pareil, le général Gore cherche (en vain) les coordonnées interstellaires de notre planète pour mieux nous pulvériser. Il s’obstine alors à tendre des pièges à Roger, en espérant que son incompétence notoire finira tôt ou tard par lui livrer le chemin de la Terre. Mais la profonde crétinerie de l’un annule systématiquement les velléités haineuses de l’autre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce troisième volet, le pochtron le plus débile de la galaxie n’est plus seul à faire le zouave : le général Gore, un mystérieux ennemi digne du docteur Mad de l’Inspecteur Gadget, vient concurrencer l’incompétence de Cosmik Roger. En 9 histoires courtes pour la plupart parues dans le mensuel Fluide Glacial (hormis 6 planches inédites), Gore vole la vedette à Roger. L’incroyable origine de cet ennemi entêté sera d’ailleurs révélée à la toute dernière histoire. Son obstination à rechercher l’adresse cosmique de la terre fait immédiatement penser à celle d’un Iznogoud qui veut devenir Calife à la place du Calife, ou qu’un Gargamel qui cherche (en vain) à trouver le village des Schtroumpfs. Ses échecs à répétition sont de la même veine et son acharnement infatigable en décuple l’effet comique. Grâce à cette recette, il faut reconnaître que le résultat est assez poilant et que le potentiel comique est large. Dans Cosmik Roger, Mô et Julien CDM ont trouvé matière à étaler les péripéties ethylo-cosmiques d’un anti-héros sur de nombreuses aventures. Le deuxième tome a d’ailleurs obtenu le prix Soleil d’or en 2004, récompensant le meilleur album d’humour au festival de Solliès.