L'histoire :
Atteint depuis sa plus tendre enfance d’un mal incurable, Vincent, fils du dictateur Hector Vilmark a jusqu'alors bénéficié des soins du docteur Graves. Au fil de ses expériences, le médecin a réussi à le soigner en lui donnant d’énormes quantités de sang. Cependant, jour après jour, le besoin en hémoglobine est si grand que le petit garçon en vient à s’attaquer aux domestiques du château. Des années plus tard, celui-ci fomente un plan où il doit libérer un dangereux criminel, un « zelphire », dont les pouvoirs permettent d’hypnotiser n’importe quel individu par la seule force du regard. Au même moment, Sylvan boit un verre avec un autre étudiant, lorsqu’il aperçoit le fiancé de Léonore au fond de l’établissement. Ce dernier vient le voir, visiblement éméché, et lui confie que la jeune femme a refusé de se marier avec lui. Réjoui par cette nouvelle, Sylvan rentre prestement chez lui afin de lire les lettres envoyées par Léonore, laissées jusqu’ici cachetonnées. Dans la dernière, il apprend que sa douce part pour Algarante, et que le professeur Wernes et sa petite famille s’y rendent également. Autant, donc, faire le voyage ensemble ! Leur arrivée signe néanmoins le début des problèmes. Un certain Vincent en serait le responsable...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Découvert avec le premier volet du Réveil du zelphyre, Karim Friha livre, plus d’un an et demi après, la suite des aventures de Sylvan le zelphyre. il envoie cette fois son héros et ses compagnons à Algarante, où ils découvrent que le fils d’un tyran déchu tente de libérer un terrible zelphyre et reprendre le trône de son paternel. Bien écrit et toujours aussi intéressant, l’histoire se laisse agréablement suivre. Elle propose un cheminement assez proche du premier opus. Cela n’est en rien gênant (la formule concoctée par Friha est très efficace), bien plus de surprises auraient été les bienvenues. Malgré un climax assez sombre, la série bénéficie toujours d’une pointe d’humour et d’une bonne dose d’action. Les dessins sont illustrés par un trait fin, plutôt détaillé, qui se révèle irrégulier au niveau des décors. On notera tout de même l’inventivité dont fait preuve l’auteur concernant certaines machines typiques du steampunk. Avec ce volet, Le réveil du zelphyre s’installe comme une série durable et surtout très agréable. Vivement la suite !