L'histoire :
Dorian Hawkmoon et ses alliés ont repoussé les armées de Granbretanne lors de la terrible bataille de Kamarg. Mais la guerre est loin d’être terminée pour le jeune Duc. En effet, il est toujours marqué par le Joyau noir, une pierre maléfique implantée sur son front et soumise à la volonté de Meliadus. Et même si le mage Noblegent a réussi à désactiver provisoirement la pierre maléfique, Dorian décide de partir vers l’Orient en quête d’un moyen de s’en libérer définitivement. En chemin, il fait la connaissance d’un étrange archer des montagnes du nom d’Oladahn. Ensemble, ils se rendent dans les ruines de la Cité de Soryandum, où un mystérieux guerrier leur remet un artefact aux pouvoirs inconnus : l’Héliogône. Alors qu’il cherche encore des réponses, Hawkmoon fait une découverte inquiétante dans les ruines d’un village pillé : un pendentif appartenant à Yisselda, la fille du Conte Airain. Comprenant alors qu’elle a été enlevée, il arrive à suivre sa trace jusqu’au repère du culte fanatique qui la retient prisonnière. En affrontant les adeptes du Dieu Fou, Dorian découvre que Yisselda a été envoûtée et s’est transformée en une véritable guerrière fanatique. Alors qu’il tente tant bien que mal de la ramener à la raison, les Granbretons surgissent en nombre et font d’Hawkmoon leur prisonnier. Le jeune Duc tombe donc à nouveau entre les mains du terrible Baron Meliadus. Quel sombre destin lui réserve-t-il encore ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Et de quatre ! Pas loin d’un an après Le Dieu Fou, troisième volume de l’adaptation de la série Hawkmoon de Michael Moorcock entamée en 2022 par Jerôme Legris (scénario) et Benoît Dellac (dessin), voilà le tome 4 de la série, pour clôturer le premier cycle de la saga. Une fois encore, Le Gris met Dorian face au terrible Baron Meliadus. Et bien que ses chances de vaincre le tyran sont minces, une légende dit qu’en plaçant l’Héliogône au sommet de la ville de Kamarg, elle révèlera son pouvoir. Fidèle à l’œuvre de Moorcock, le scénario fait ainsi la part-belle à la magie dans un univers à la fois primitif et futuriste, le tout dans une ambiance épique omniprésente, dans la mesure où la bataille finale est en filigrane de ce dernier tome. En ce qui concerne les dessins, Benoît Dellac ne change pas d’un iota sa ligne graphique et délivre des planches travaillées, en mettant l’accent sur les détails et les décors. En ce sens, les travaux de Greg Lofé (couleur) et Luca Bulgheroni (encrage) amènent énormément de relief à l’ensemble et permettent de rendre hommage à l’univers de Moorcock. En définitive, cette brillante conclusion du premier cycle d’Hawkmoon permet aux auteurs d’avoir la satisfaction du devoir accompli. Cette adaptation est une pure réussite !
