L'histoire :
Alors qu’il est en pleine période d’examens, Khena est de plus en plus absent des discussions avec son père et le Scrameustache. De visite sur Terre, deux galaxiens pensent qu’il est tout simplement amoureux ! Ces doutes se confirment lorsque l’un des galaxiens et le Scrameustache espionnent involontairement Khéna et une jeune fille blonde, qui font route ensemble vers le lycée main dans la main. En réalité, ce n’est pas tant Khéna qui perturbe le scrameustache, qu’un phénomène de lueur inexpliqué à proximité de leur domicile. Une forte et miniature lueur apparait en effet tous les jours à un endroit, dans la faille d’un rocher, pour filer à grande vitesse à travers le sous-bois. Avec les galaxiens, le Scrameustache installe donc tout un système de repérage et de caméras pour comprendre de quoi il s’agit. Le film qu’ils enregistrent révèle la présence d’un minuscule engin se déplaçant à une prodigieuse vitesse. A bord, ils distinguent clairement le pilote : la fille dont Khéna est amoureux ! Enfin, une analyse plus poussée leur apprend que le rocher d’où s’échappe la fille sera dans le futur un laboratoire aménagé. Le plus dur reste désormais de convaincre Khéna qu’il court un danger…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les derniers épisodes du Scrameustache n’étaient déjà pas fameux… il semble que désormais, la série touche le fond. Cette fois, comme l’indique le « Cupidon » du titre, la thématique sera celle des flirts. Khéna est donc amoureux d’une fille, mais il s’agit en réalité d’une méchante extraterrestre qui l’a séduit et qui vient du futur pour s’approprier une technologie du passé… Bref, ça n’est pas clair. George, le père de Khéna, retrouve lui aussi un amour de jeunesse 28 ans après, avec laquelle il concrétise enfin… et il se trouve que c’est la mère d’une autre copine norvégienne de Khéna. Bref, c’est un peu basique. Enfin, débarque la jolie princesse Iridia (re-convoquée de l’album Le Sosie), histoire de cumuler trois jolies blondes dans un scénario abscons, mal fagoté, sans intérêt. Bref, c’est n’importe quoi. Le Scrameustache et les galaxiens s’agitent au milieu de tout cela, une gamine se perd dans un zoo, on frôle un accident suite à un examen d’ULM saboté… il n’y a ni ligne directrice, ni rythme, et on se demande bien quelle est l’intrigue, au juste. Malgré une veine graphique bon-enfant qui perdure fort heureusement, le dessin se délite hélas lui aussi de plus en plus. La première blonde est un désastre, les proportions fluctuent gravement, les décors s’absentent de plus en plus… il n’y a que les galaxiens qui conservent leurs bonnes bouilles de galaxiens.