L'histoire :
Khéna et le Scrameustache sont ravis : la conjoncture galactique se prépare à être favorable pour envisager une visite express à la cousine Pilili. Plus que 6 mois à attendre et un grand voyage se prépare. Pendant ce temps, sur la planète des galaxiens, un petit génie invente un nouvel engin de locomotion révolutionnaire : il suffit d’un répulseur de gravitation couplé à un modulateur d’attraction longue distance, et le tour est joué ! Comme il a gagné le concours des inventions, il décide d’adapter son œuvre à un engin spatial de plus grande envergure. Six mois plus tard, il présente la nouvelle navette à l’ancien de la montagne. Ce dernier, qui a une petite idée derrière la tête, accepte de monter à bord pour l’essayer… emportant avec lui un gros sac. Dans l’espace, la nouvelle navette croise la soucoupe de Khena et du Scrameustache, qui viennent juste d’arriver dans le système des deux lunes. Pour essayer la chose, ils se transfèrent à bord et saluent tous leurs petits amis. Lorsque soudain, la trajectoire imprévue d’une comète les entraîne à travers un mystérieux trou bleu…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme à l’accoutumé, cette nouvelle aventure intergalactique de Khéna et du Scrameustache permet aux deux héros de retrouver leurs petits amis verts les galaxiens. Au programme, le voyage sans l’oncle Georges tourne mal : aspirés par un trou bleu, ils ressortent dans un système inconnu en faisant un saut temporel dans le passé. Ils y croiseront des galaxiens « médiévaux » et, bien sûr, les abominables kromoks pour les embêter. Heureusement, vous vous en doutez, ils finissent par réparer leur engin et rembarquer tout le monde à la bonne époque, non sans avoir expliqué au passage l’origine de la patte en fer du bien-nommé Patarsort. Globalement, la trame de l’aventure s’appuie sur une structure narrative un peu laborieuse : c’est avant tout à destination des enfants, qui n’y verront que du feu. Ainsi, la logique qui entraine les héros sur cette nouvelle planète n’est pas un franc exemple de cohérence. Si le jeune public ne s’offusquera pas des nombreux raccourcis scénaristiques, sans doute aurait-il été souhaitable en revanche d’éviter la présence d’un certain mot en 5 lettres et de quelques autres aisances de vocabulaire… Mais bon, cela reste ponctuel et n’est pas très grave : le dessin est sympathique, les couleurs sont lumineuses, les héros font des jeux de mots à la noix, et tout est bien qui finit bien.