L'histoire :
Marburg et Elisabeth sont enchainés dans les cachots du monastère d’Uther le Pourpre. Dans la tête de Marburg, les pièces du puzzle de sa vie prennent forme. Il comprend que le comte de Sayn l’a délibérément laissé en vie afin qu’il participe à l’accomplissement final de la quête du Troisième Testament. Il comprend aussi qu’Uther et ses moines ne sont que des pantins. La seule énigme qui persiste, c’est le but final de Sayn. Il leur reste donc surtout à tous deux à détruire une bonne fois pour toute les carnets de Julius. Au même moment, Trèvor vient d'être libéré par un mysterieux moine qui lui donne les clés des cachots. Ensembles, ils foncent libérer Marburg et Elisabeth, puis décident de rattraper coûte que coûte la horde noire (les hommes de Sayn), avant leur arrivée à l’Abbaye de Saint Luc. Marburg profite de l’occasion pour brûler dans le scriptorium les carnets de Julius, tandis que Trévor et Elisabeth s'enfuient en bateau. Trévor sauve Marburg des hommes d’Uther et ensembles, ils ouvrent l’écluse pour quitter le monastère…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce troisième tome apporte enfin des réponses aux intrigues des deux tomes précédents. Ainsi, on y voit plus clair sur le jeu mis en place par le scénariste Xavier Dorison dans cette quête mystique du coffret de Julius contenant le Troisième Testament. Des forces obscures sont à l’œuvre pour s’approprier les secrets de la connaissance du monde laissé par Dieu aux Hommes. La véritable identité du comte de Sayn, ainsi que ses desseins pour le coffret, reste certes pour le moment obscur. Mais les moyens dont il dispose pour l’acquérir semblent visiblement liés au comte de Marburg. On observe aussi que d’autres forces sont à l’œuvre et en concurrence avec Sayn. Les templiers jouent eux aussi un jeu dans cette affaire, qui pourrait être déterminente pour la fin de la quête. On note aussi le décryptage de l’énigme des 7 textes imaginés par Dorison, qui donne à l’histoire une crédibilité bien orchestrée. L’utilisation des langues anciennes, des traductions et des nombres, complexifient encore cette vaste saga. Au dessin, Alex Alice continue dans les mises en scènes grandioses, avec des planches entières composées d’architectures de salles et de bâtiments, avec moult angles variés et perspectives vertigineuses. Un régal !
