L'histoire :
Nino montre à sa copine Olga comment il s’y prend pour ramasser un hérisson sans se piquer les mains : il glisse sa main sous son ventre et le hérisson se met aussitôt en boule autour de sa main ! C’est rigolo, sauf pour les copains qui ne font pas gaffe et qui le saluent en lui serrant la pogne…
En jouant au foot contre son frère Nino, Rebecca envoie le ballon dans les orties. Les deux se livrent à un numéro d’équilibristes pour récupérer la balle sans se piquer… qui aboutit (logiquement) par une chute de Nino la tête la première dans les orties. Rebecca est morte de rire : tous les boutons, ça lui fait une tronche de zombie. Nino n’apprécie guère la moquerie et trouve une parade adaptée…
Nino réveille son père en pleine sieste, catastrophé : les océans se réchauffent, l’humanité va disparaître. Mais son père l’envoie se calmer ailleurs. Il a le même retour de la part de Rebecca et de sa mère : tout le monde vaque à ses petites activités sans se soucier urgemment de l’avenir de la planète. Le pompon, c’est lorsqu’en discutant de la chose avec son pote Alcibiade, ce dernier jette son papier de bonbons par terre. Ne sait-il donc pas que tout ce qui part dans le caniveau se retrouve un jour ou l’autre à la mer ? Soudain une solution lumineuse fuse : Nino va démouler les glaçons du congélo dans une bouche d’égouts…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Et hop, un recueil de gags de plus, pour une série d’humour jeunesse bien rodée, issue du catalogue Tchô! et pré-publiée dans le magazine Moi je lis. Les fans retrouveront avec plaisir les bêtises et autres goujateries ordinaires réciproques entre ce frère et cette sœur. Tous deux pourvus de tignasses rousses ont des tempéraments bien marqués et dévoilent leur tumultueux quotidien au travers de gags en 2 planches (sauf le premier et le dernier). En effet, Rebecca est une ado longiligne qui adore le foot ; tandis que Nino est un gamin sensible (à la destinée du monde, aux petits animaux…). Dans les thématiques et running-gags de ce 6ème opus, ils se retrouvent horriblement « gardiennés » par leurs grands-parents, le temps d’un voyage des parents ; et comme Rebecca se fait aider pour ses maths par un copain de classe boutonneux, le reste de la famille se fait des idées. Le dessin de Dab’s demeure idéalement caricatural et expressif… et les chutes gagnent en percussion lorsque la chute impose aux personnages de se retrouver avec la tronche décalquée (un classique).