L'histoire :
En découvrant qu’Alcide n’était pas un humain mais un sylphe, et surtout que c’était lui qui transformait les autres en statue de verre, Sorceline a permis de libérer tout le monde, à l’exception de Mérode. Alors que le moyen de libérer le jeune garçon est encore incertain, le fantasticologue Archibald Balzar et ses élèves tentent une reconstitution criminelle des faits. Sorceline voit depuis quelques temps une créature magique apparemment invisible aux yeux des autres. Elle aimerait savoir quelle est cette créature – fantôme ou ange-gardien ? – et pourquoi elle la voit. Elle demande donc à son amie et confidente Willa de la couvrir pendant la reconstitution, afin qu’elle puisse rester en retrait et peut-être entrer en contact avec la mystérieuse bête. Toutefois, Willa refuse, car elle sait que la reconstitution doit être la plus rigoureuse possible. Sorceline jouant le rôle de la personne se trouvant en milieu de groupe, il est important qu’elle garde sa place ! Plus tard, Sorceline se décide à avouer à son professeur ses visions. Archibald lui confie alors « Le grand livre des rêves et leur interprétations ». Rapidement, la jeune fille trouve la créature qui se nommerait « l’augure », mais elle n’a pas le courage de lire les informations et préfère refermer le bouquin…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En conclusion du tome précédent, on découvrait le vrai coupable de la transformation des protagonistes en statues de verre et également que l’héroïne était la seule à voir la créature fantastique qui l’observe depuis le début. Pour cette troisième partie, ces deux intrigues se poursuivent mais il y en a également d’autres qui se mettent en place. Squelettes humains arrivés énigmatiquement sur l’île de Vorn ; oubli collectif des élèves concernant leur arrivée ; folie ou non de Sorceline qui arrive à appeler sa mère alors qu’il n’y a aucun réseau sur l’île ; disparition de la gorgone… Bref, il y a énormément d’intrigues et ces dernières restent toujours dans le flou, sans véritables explications ou conclusions. C’est peut-être voulu de la part de Sylvia Douyé pour nous amener vers un grand final... Mais pour le moment, ça reste un vrai capharnaüm pour nous, lecteurs. Du coup, on peine à comprendre l’intérêt de certains événements. Il reste toujours le splendide univers graphique mis en place par Paola Antista et lumineusement mis en couleurs par Lowenael pour sauver quelque peu la donne, mais ça commence à devenir compliqué de combler la faiblesse scénaristique. Même le cliffhanger final, censé nous donner envie de découvrir la suite, n’a pas l’impact voulu. Pour conclure, le tome 3 de cette sympathique série enfants-ados déçoit quelque peu…