L'histoire :
Suite au retour du terrifiant Vorn sur l’île qui porte son nom et le départ du professeur Archibald Balzar, Sorceline et ses camarades, passionnées de cryptozoologie, sont contraints de poursuivre leur enseignement avec Vorn pour maître de stage. Or, le terrifiant vampire ne dispense pas du tout des cours de soins aux créatures magiques ! Au contraire, il a plutôt tendance à mettre leur santé en péril en extrayant leurs pouvoirs magiques et en les changeant en « zombres » ! Les élèves décident alors de pratiquer la fantasticologie de leur côté dans leur pharmagie 100% clandestine. Or, difficile de soigner correctement sans précepteur et en jouant les apprentis chimistes… Pour régler cette situation, il y a pourtant une solution simple ! Il faudrait que Sorceline use de ses pouvoirs pour entrer dans l’esprit de Vorn afin de libérer le loup-garou qui y est prisonnier et qui n’est autre que son propre père… Sorceline rechigne cependant à mettre ce plan en pratique, car entrer en empathie avec Vorn veut dire ressentir tout le mal et la haine qui l’habite... or cette idée la terrifie ! En attendant de trouver le courage qui lui manque, la jeune fille a une idée pour venir en aide aux créatures magiques. Elle compte en effet se servir du sang d’un phénix afin que la substance régénératrice qui s’y trouve vienne en aide aux autres animaux…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En conclusion du premier cycle, on assistait à la résurrection de Vorn et au départ de Balzar, ce qui laissait vacante la place de professeur. Cette suite reprend alors que Sorceline et ses amis se retrouvent seuls avec Vorn leur faisant subir ses mauvais enseignements. Alors que les enfants tentent de venir en aide au mieux aux créatures fantastiques, tous espèrent que Sorceline réussira à délivrer son père afin qu’il mette fin aux agissements du terrifiant vampire. En ce sens, ce début de nouveau cycle imaginé par Sylvia Douyé se révèle simpliste et linéaire, bien qu'il mette en place de nouveaux événements. Cette introduction aurait sans doute gagné à être plus concise et à gagner plus vite en intensité. Reste que les enfants fans de la première heure devraient y trouver leur compte. Encore une fois, la faiblesse du scénario est compensée par la splendide mise en images de Paola Antista. Dans un style Tim Burtonien en plus lumineux, la dessinatrice nous émerveille avec les créatures magiques qui gravitent autour de Sorceline (phénix, baku, chimère, gnomo sapiens…). Les décors fantastiques ne sont pas en reste et bénéficient des couleurs sombres et lumineuses à la fois de Marina Duclos (Le peuple des brumes, Le derrière de l’Histoire…). Ce second cycle se met doucement en marche.