L'histoire :
Sur l’île de Vorn, c’est la douche froide pour le professeur Archibald Balzar ! En effet, ses élèves viennent de lui montrer sa tombe et ainsi lui apprendre qu’il était décédé et donc un fantôme ! L’homme leur explique qu’il peut arriver qu’une personne ne se rende pas compte qu’elle n’est plus de ce monde, lorsque sa mort est brutale... C'est à dire lorsqu’elle a été assassinée ! Reste à savoir qui a pu l’éliminer. Mérode propose d’aller interroger madame S, l’assistante vampire de Balzar. C’est cette dernière qui a montré l’existence de la tombe à Mérode, elle doit donc bien être au courant de quelque chose ! En pleine discussion avec son assistante, Archibald tombe de nouveau des nues en apprenant que c’est elle qui a mis fin à ses jours ! Néanmoins, madame S lui explique que ses souvenirs de cette nuit-là sont très flous. Elle se rappelle l’avoir étranglé dans son bureau avec le sentiment de ne pas contrôler son corps… Le professeur ne voit alors qu’une explication : son assistante était possédée au moment du meurtre. Enfin, sachant qu’un vampire peut contrôler l’esprit de ses victimes, ça ne peut être que celui qui a transformé madame S qui est derrière tout ça, soit le terrible Vorn ! Suite à ces révélations, Balzar décide de convoquer tous ses élèves et de leur raconter les origines de cette île où vivent les créatures fantastiques.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En conclusion de ce premier cycle, Sylvia Douyé propose un album riche en explications et en révélations. Entre la découverte de la mort du professeur Balzar et du responsable de ce meurtre, madame S qui découvre que Sorceline et Mérode sont ses enfants, les origines de l’île magique ou encore le danger que représente Vorn, l’ensemble est rythmé... mais se révèle aussi assez brouillon et fouillis. En effet, certains événements semblent parfois capillotractés et sortis de nulle part. L’ensemble est donc assez inégal, mais il devrait cependant plaire au public-cible, à savoir les enfants. D’autant que l’univers magique mis en images par Paola Antista est toujours aussi enchanteur, que ce soit au niveau des décors lumineux et sombres à la fois, que du bestiaire fantastique où l’on croise dragons, chimères, phénix, vampires ou encore zombies. Petit changement côté couleurs : cette fois-ci, Lowenael ne signe que celles de la couverture. C’est Marina Duclos (Le peuple des brumes, Princesse Sara…) qui s’occupe des couleurs de l’album en lui-même. On ne perd pas au change, la coloriste réussit à retranscrire les ambiances, alternant moments graves et événements plus légers. La fin de ce premier cycle se montre suffisamment originale pour nous donner envie de poursuivre la série lors du prochain tome…