L'histoire :
Les parents accompagnent Titeuf à la gare pour le grand départ en train au camp du bois des ours. Il tente quand même une dernière négociation avec eux pour un camp plus cool, celui des jeux vidéos. Hélas, les parents lui expliquent que pour ce camp, les places sont déjà prises. Les monos prennent en charge le groupe d’enfants dans le train et les voilà en route. Dans le wagon, ça discute beaucoup. Titeuf découvre alors que le fameux camp de jeux vidéos dont il rêvait, n’est qu’une chimère, un mensonge des parents pour leur faire accepter l'autre camp. Le camp de jeux vidéos n’a jamais existé. Après ce premier coup de massue, Titeuf et ses copains écoutent les paroles glaçantes d’un autre garçon qui a déjà fait le camp du bois des ours. Il annonce d’ailleurs que ce n’est pas un camp pour les mauviettes et qu’ils vont avoir très peur de sortir de leurs tentes la nuit. La forêt là-bas, c’est la jungle. Titeuf fait aussi la connaissance de Louanne, la monitrice de leur groupe. Elle est bien plus grande que lui, mais voilà qu’il veut lui plaire. Une fois arrivés à destination, les monos rassemblent tous les enfants sur le quai, ils prennent en charge leurs bagages dans le minibus avant de leur dire qu’ils se rendent au camp du bois des ours… à pied. Titeuf et ses copains vont se faire une marche de deux heures avant de découvrir leur lieu de villégiature.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cet épisode 17 de Titeuf se présente comme la grande aventure de l’été pour nos chers têtes blondes. En effet, Zep nous propose ici une seule grande histoire, dans laquelle Titeuf part en colonie de vacances estivale dans un camp au beau milieu de la forêt. Tout un programme ! Evidemment, cette colonie ne s’annonce pas de tout repos. Titeuf et ses copains y vont d’abord à reculons. Zep peaufine son humour habituel sur des anecdotes typiques pour ceux qui s’ont déjà partis en colonie. Son humour hyper au point sonne juste. Zep enchaine les mises en scènes truculentes dans son style graphique habituel, des personnages au trait rond évoluant dans un décors bien agencé presque réaliste. Les gags sont là, habituels et ne manque pas de décoincer les zygomatiques. Evidemment, Titeuf et ses potes de colonie vont très vite se prendre au jeu de cette nouvelle expérience en pleine nature. Zep ne manque pas de glisser quelques clin d’œil sur l’écologie, la connaissance du vivant, mais surtout sur le comportement amusant des enfants évoluant dans un nouvel environnement. Il laisse une part aux premiers émois – une dimension indispensable des activités quand on part pour la première fois en colonie de vacances. Cette grande aventure ne manque pas de fraîcheur. Les fans vont adorer et les nouveaux lecteurs vont trouver là un excellent biais de découvrir l’univers de Titeuf et de ses potes.