L'histoire :
Les trolls capturés dans tous les villages de la région ont été capturés puis enchantés afin de participer aux grands travaux souhaités par le vénérable Rysta Fuquatou, à savoir réunir les trois plus grands fleuves du continent, créant ainsi de vraies voies navigables commerciales. Heureusement pour ces amoureux de viande crue, Teträm, Waha et Pröfy sont en quête du second ingrédient permettant de concocter une recette permettant le désenchantement de leurs pairs : le feu originel. Après une halte dans un port, l’équipage de notre trio d’aventuriers poilus s’enfuit et les laisse à la dérive. Avec un peu de chance, ils atteignent tout de même un village de pêcheurs et après quelques démonstrations de leurs talents, Testräm, Waha et Pröfy obtiennent les dernières indications les menant au volcan Salaston. Pour arriver au but, ils doivent traverser une immense mer d’herbes, où des créatures dangereuses rôdent bien évidemment…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Trolls de Troy mérite assurément les concerts de louanges que lui décernent la presse et surtout les lecteurs. Cette autre série explorant le monde de Troy est du fun en barre. Arleston s’amuse à envoyer notre trio de trolls pour le moins atypiques, Waha étant humaine et Pröfy un demi-homme, dans des situations rocambolesques. Leur quête a beau progresser lentement, on ne s’ennuie jamais car le scénariste trouve toujours le ressort narratif adéquat, que ce soit à travers une bonne scène d’action ou de baston ou bien des séquences franchement fendardes. Entre les clins d’œil disséminés en nombre et les jeux de mots bien sentis, le récit de ce troisième opus est dans la lignée des précédents volets : un pur régal. Si la formule n’est plus aussi innovante qu’il y a quelques années aux débuts de Lanfeust de Troy, la tonalité plus grand public de Trolls de Troy est accessible et d’une efficacité redoutable. Les dessins de Jean-Louis Mourier sont loin d’être expédiés et le soin apporté est indéniable. Et puis il y a de vraies bonnes idées dans ce tome avec la conjonction, une période durant laquelle la gravité n’existe plus sur Troy pendant un moment allant de quelques minutes à plusieurs heures. Toujours aussi agréable, Trolls de Troy c’est trollement bien !
