L'histoire :
Waha est partie faire les courses, accompagnée de son père et des petits trolls Gnompom et Tyneth. Pröfy, pendant ce temps-là, fabrique sa nouvelle hutte. Faite en ailes de dragons, elle sera assurément plus solide et résistante à la pluie, aux tremblements de terre et aux termites. Le demi-troll est désormais certain qu'il va pouvoir se marier avec Waha. Pour fêter l’inauguration d’une nouvelle habitation trolle, la tradition est de pendre une crémière autour d’un feu. Chaque invité apporte un petit cadeau pour meubler la nouvelle demeure. Les habitants de Phalompe font donc honneur au buffet, tandis que Pröfy en profite pour demander à Waha de sortir quelques minutes. Il souhaite lui faire sa demande en mariage. Mais Waha n'est pas très réceptive. Elle n’a pas tout à fait les mêmes projets. Soudain, un bruit sourd émane de la nouvelle demeure... avant que la hutte explose ! Pröfy est dépité : tous ses rêves viennent de partie en fumée !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette fois, les auteurs de Trolls de Troy ont décidé, en pied-de-nez, d'évoquer un sujet lourd et difficile : la dépression. Et quel personnage pouvait mieux leur permettre de visiter cette thématique que Pröfy, l'amoureux transi de Waha, qui essaie, depuis plus d'une dizaine de tomes, de construire une maison pour faire sa demande en mariage à sa douce. Alors qu'il touchait presque au but, ce nouvel échec le plonge dans un blues abyssal. Heureusement, ce n'est pas parce que le sujet est sérieux, que le traitement narratif des auteurs l'est aussi. On retrouve donc l'humour mis en place dans la série depuis le début, avec des situations amusantes et des jeux de mots à profusion. Ce qui est dommage, c'est que le thème soit aussi peu exploité. Très vite, Arleston va faire intervenir le père de Pröfy et des péripéties plus ou moins inspirées. Jean-Louis Mourier ne déçoit pas avec son dessin précis et efficace. Trolls de Troy cherche toujours à innover un tant soit peu, alors que la série approche des 20 tomes. Cela suffira sûrement et amplement aux fans...
