L'histoire :
Les sphères magiques : Iznogoud reçoit la visite surprise d’un marin venu lui apporter le moyen de réussir son ambition : devenir calife à la place du calife. Mâharius le marin détient des sphères qu’il rapporte de son pays natal et qui ont la particularité, lorsqu’elle font un carreau, de faire disparaître son lanceur…
Le trône enchanté : En visite diplomatique chez leur voisin le sultan Pullmankar, Iznogoud et Dilat rencontrent le chambellan Mehdi qui leur fait visiter sa collection privée de trônes. Il possède une pièce qui intéresse fortement Iznogoud, un trône qui transforme automatiquement celui qui s’assoie dessus en objet d’art…
Le fakir Rouayââl : Iznogoud et Dillat se rendent au salon de la magie de Bagdad. Ils font la connaissance du fakir Rouayââl qui parvient à leur vendre une lampe à huile magique dont il faut suivre les indications pour parvenir à son destin. Iznogoud tombe alors dans un traquenard qui le mène tout droit sur une galère…
L’amour est dans le prêt : La situation financière personnelle du grand vizir Iznogoud est calamiteuse. Il n’a plus un piastre en poche et décide donc de rendre visite à une banquier pour se renflouer rapidement…
Des bougies pour Iznogoud : Iznogoud et Dilat se promènent quand ils sont interpellés par Honorée, une magicienne pâtissière. Elle leur propose des bougies magiques capables de rendre à la personne qui les souffle son aspect à sa naissance…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Olivier Andrieu et Elric poursuivent les mésaventures du célèbre vizir Iznogoud, une série imaginée dans les années 60 par René Goscinny et Jean Tabary. Le principe inaltérable de cette série très classique, le fil rouge immuable, c’est que le vizir Iznogoud souhaite ardemment prendre la place de son calife. Il veut être « calife à la place du calife » et tous les moyens sont bons pour y arriver. Evidemment et ça fait des lustres que ça dure, il n’y parvient jamais. On peut toutefois constater qu’il n’est jamais très loin d’y parvenir, parfois. Il semble hélas qu’il n’ait pas la baraka. Cette fois, on le retrouve à travers cinq histoires drôles qui tournent toujours au fiasco pour lui-même. L’humour utilisé est souvent potache. Magie, arnaque et autres carabistouilles sont le quotidien d’Iznogoud pour parvenir à ses fins. Or tous les moyens le conduisent à la catastrophe. Au dessin, Elric maîtrise le sujet. Fluidité et dynamisme animent les cases amusantes des aventures du grand vizir. Sur le plan de l'inspiration, ce nouvel album ne casse pourtant pas la baraque. Il fait parfois sourire mais souffre surtout d'un cruel manque d’originalité. It's no good.