L'histoire :
Kimberley, l’intelligence artificielle autonome créée par Alvin Norge contrôle et pirate le réseau mondial à volonté. Utilisée par le cyber-gourou Mashram, Kimberley a récupéré sur les ordinateurs de la cybersection du FBI le code génétique du bébé que portait la première femme de Norge à sa mort, avant de le supprimer du réseau. Annoncée comme la fille de Norge, Lucy voit le jour à Hong-Kong, d’une mère inconnue. Dépourvue de nombril et de cordon ombilical, Lucy est en fait un robot polymorphe à mémoire fractale, qui ressemble à s’y méprendre à un bébé humain. Vive la nanotechnologie !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme dans les deux premiers tomes de la série, Chris Lamquet nous sert un thriller futuriste en surfant sur les technologies de pointe. Ces techniques du futur, théoriques pour la plupart, n’ont encore que peu d’applications concrètes. Ce nouvel opus est un best-of en la matière : super-réseau mondial, mondes virtuels, intelligences artificielles, avatars autonomes, nanotechnologies, robots polymorphes, mémoires fractales, codages génétiques et clonage. Une jolie pagaille ! L’intrigue est d’une complexité à faire pâlir un chercheur du CNRS. Le rythme et la lisibilité souffrent terriblement de cet imbroglio technique... d’autant plus que les techniques graphiques employées sont elles aussi surchargées : textures, flous, couches alpha, copié-collé d’images déformées, colorisations inégales, précisions dans les détails et styles discordants... Une BD bien difficile à suivre !
