L'histoire :
Amrath la panthère continue de protéger la petite Nay. Sous les assauts de Tône Teth le serpent, elles se trouvent en difficulté face à ses hybrides qui veulent leur mort. Mais la vivacité d’Amrath permet de les mettre en sécurité dans la forêt. Pour pouvoir vraiment être en sécurité, Amrath, Zao et Nay se dirigent vers une cité hybride abandonnée. Dans la cité se trouve déjà l’ancien, qui attend leur venue. Au même moment, dans l’espace, les hybrides activent leur programme de destruction contre les dieux-animaux. Dans la forêt, Amrath se fait rattraper par Efélie qui vient pour récupérer Nay. Tône Teth le serpent les rattrape à son tour et s’engage alors un combat entre les dieux-animaux. Odo, aidé d’Uok l’aigle, saute sur Efélie et réussit à l‘intercepter. Il capture alors Nay et lui explique qu’elle doit accepter son destin pour devenir la compagne de la déesse papillon. A peine ont-ils le temps de finir de parler, que le feu du ciel s’abat sur eux. Les droïds ont une arme redoutable qui leur donne le contrôle des airs, l’exterminateur droïd. Dans la débandade, Amrath récupère Nay sain et sauf. Efélie et Amrath se retrouvent au bord de la rivière, Efélie récupère Nay et se dirigent vers la cité hybride…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce second tome de la série atypique Beast n‘en reste pas moins très complexe à comprendre. Or, le tome précédent était déjà relativement compliqué à intégrer… Sans les indications de l’éditeur, on a bien du mal à rentrer dans cette histoire, dont l’univers entre futuriste et fantasy laisse pantois et ne passionne guère. Le scénario de Thomas Cheilan est original dans son ensemble, avec des dieux-animaux accompagnés chacun de leurs humains, mais c’est bien là son unique atout. A cela s’ajoute une guerre contre des droïds, visant la destruction des dieux-animaux de la planète Terre. L’articulation de l’ensemble reste très confus, et il ne faut guère compter sur les bulles pour nous aider : leur quantité par page est très limité, laissant surtout la place au dessin. Heureusement, le visuel assuré par Mateo Guerrero relève le niveau. Il reste néanmoins classique dans sa légère touche d’influence manga et fait mouche essentiellement via ses scènes d’actions parfaitement menées. Cette série qui ne manque pourtant pas d’atouts, donne le sentiment de passer complètement à côté de la plaque…
