L'histoire :
L’exterminateur poursuit ses tirs à l’encontre de la jeune Nay. Le condor et son humain Uok font diversion, afin de détourner l’attention de la machine et l’entrainer sur une fausse piste. Les bêtes et leurs humains trouvent alors refuge dans un village qui a subi le passage des semeurs de lames. Il n’y a plus aucun survivant à l’intérieur des habitations. Tant bien que mal, ils décident de passer la nuit près du village. Yunze brûle ce qui reste des corps et Amraht profite de la nuit pour brouiller les pistes avant la venue de l’exterminateur. Afin que, une bonne fois pour toute, ils puissent esquiver le satellite des droïds, Yunze propose de se faufiler à l’intérieur d’un troupeau de bisons. Le petit groupe s’exécute : la manœuvre permet de semer provisoirement les machines. Il apparaît alors que la seule solution d’échapper définitivement à l’exterminateur, est de se rendre dans la cité machine qui contrôle sa matrice. Sous couvert des bisons, le groupe se rend dans cette cité. Ils arrivent dans les abords de la cité, mais les droïds les repèrent. Le groupe se divise alors pour tenter de pénétrer la cité. Nay et Orgobane trouvent un terminal et parviennent à désactiver les droïds…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce tome 3 reste dans la pure lignée des précédents, avec un scénario de Thomas Cheilan vraiment compliqué dans son ensemble. L’évident manque de lisibilité laisse parfois dans l’incompréhension lors de la lecture. Certes, les évènements s’enchaînent de façon rapide, mais les actions manquent d’explications claires. De fait, on perd facilement le fil de l’histoire, si on ne reste pas concentré. Le dessin de Mateo Guerrero ajoute aussi à la difficulté de lecture, dans la mesure où certains découpages de scènes manquent de fluidité. On passe du coq à l’âne, visuellement, ce qui n’arrange pas à la compréhension générale de l’album. Cela étant, les effets visuels n’en demeurent pas moins réussis, grâce à un trait de dessin précis et travaillé et un character-design largement mâtiné de manga (grands yeux, grosse masse de cheveux). Le fond de l’histoire traduit globalement une idée tendance, présentant des machines qui, pour une fois, œuvrent à la protection de la planète. L’objectif visé étant la disparition de la race humaine, néfaste à l’environnement de la Terre. Une épopée fantastique manquant de consistance, qui laisse un peu le lecteur pantois…