L'histoire :
Le génie Léonard, son disciple Basile et sa bonne Mathurine sont dérangés par un voisin qui vient chercher secours. En effet, un huissier très costaud le harcèle, pour récupérer des traites bancaires. Léonard eut intervenir, mais il récolte une mandale. Il en va de même dans la vie de Raoul le chat : un gros matou musclé impose des fiançailles à une copine chatte. Raoul qui veut prendre sa défense se fait tabasser. Pareil côté disciple : un disciple de profession, à la dégaine patibulaire, se présente pour prendre sa place et distribue des coups sur le crâne. Pour Léonard et les siens, y’en a marre ! Léonard se met donc au travail dans son labo de chimie pour concocter une potion qui rend super fort. Léonard, Basile, Mathurine et Raoule la boivent aussitôt. Après quelques effets indésirables, ils détruisent un mur à mains nus : la recette fonctionne. Ne reste plus à Mathurine qu’à coudre des super-vêtements de super héros et nos amis sont parés à aller rétablir la justice. Seule erreur dans ce programme : les effets de la potion sont de court terme…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Rien de bien neuf du côté de Léonard, dans ce 43 recueil de gags et d’historiettes. Une première histoire courte de 12 planches place nos héros de la Renaissance face à des injustices bateau, afin de donner un prétexte au génie pour inventer la super-force et les super-héros. En 42 albums, Léonard ne s’était-il donc jamais intéressé à cet aspect ? Pfff… Faudrait tout relire pour en être sûr… Puis les saynètes suivantes alternent gags en une planche et historiettes diverses, plutôt orientés chimie. Via divers potions, Léonard vainc en effet l’agoraphobie de Basile, invente la batterie solaire pour automobile, le disciple-caoutchouc qui rebondit, la substance qui permet de lire dans les pensées, le clone… Et il termine par une histoire de 7 planches qui s’intéresse à la fin du monde prédite par les mayas pour le 21 décembre 2012. Tout cela est parfaitement léger, divertissant et visuellement parfaitement dans le ton, à défaut d’être tout à fait drôle et génialement inspiré. Turk et de Groot cèdent vraiment à la facilité en étoffant leur série culte d’un volume de plus, à l’intention des collectionneurs compulsifs…