L'histoire :
Toujours en fuite, Luca trouve refuge auprès de son professeur qui, bien que sceptique sur ses révélations politico-temporelles, consent à l’héberger chez lui. Ayant envie de s’aérer, il se retrouve au zoo, tout naturellement devant l’enclos des loups. Là, une course poursuite s’achève par une piqûre qui le renvoie à nouveau dans le passé… en 1811. Au gré de rencontres qui semblent fortuites, il se retrouve au service d’une délégation romaine qui l’emmène à Paris, où il servira de traducteur dans le cadre de discussions avec Napoléon 1er. Cette délégation est envoyée par Rome afin de remercier Napoléon d’avoir attribué à son fils qui vient de naître, le titre de « roi de Rome ». Luca met un plan au point afin de découvrir le vrai visage de ses ennemis, mais l’enlèvement du futur Napoléon 2 l’oblige à improviser afin de sauver la vie de l’enfant et, par la même occasion, la sienne…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite d’une partition bien rodée : entre un prologue et un nouvel épisode contemporain très court, Luca effectue un nouveau voyage dans le passé. Une petite différence tout de même par rapport aux 3 premiers tomes : cette fois-ci l’aventure se passe en France, et plus exactement à Paris. On apprécie toujours le côté didactique de la série et son rattachement à la réalité historique. Cette délégation a semble t-il vraiment existée, alors que les romains détestaient Napoléon. D’ailleurs – le saviez-vous ? – malgré son adoration pour la ville de Rome, Napoléon ne s’y est jamais rendu. En marge de ces considérations historiques, le scénariste Patrick Weber sait distiller au fur et à mesure de ces 4 tomes, une intrigue réaliste, si on fait abstraction des sauts temporels. Plus que jamais, on est tenus en haleine jusqu’à l’arrivée annoncée imminente, ou en tout cas assez rapide, d’un cinquième et dernier tome pour clore la série. Ce final est annoncé plus compliqué, mais cohérent dans sa finalité, au vu des indices semés tout au long de l’histoire. Une mention spéciale pour le dessin, qui perdure dans la qualité. Fernando Pasarin nous gâte avec un trait hyper réaliste qui colle vraiment bien avec les aspects historiques de la série.
