L'histoire :
L’information est désormais connue de tous les « omniscients » – un groupe de cinq enfants dotés du savoir absolu. Diego et Diana sont deux dieux lancés dans une compétition imaginée par les vieux Dieux. Alors que Diego veut protéger les connaissances de son peuple pour les transmettre à l’humanité, sa sœur souhaite au contraire détruire le savoir absolu en compagnie de son groupe surnommé les « iconoclastes ». Et les anciens dieux ne trancheront la question qu’en fonction du vainqueur. Les dieux ont ainsi imaginé plusieurs défis et le vainqueur sera le premier groupe à obtenir trois points de victoire. La première épreuve consistera à faire une découverte majeure sur le site de fouilles Tazmèdia découvert récemment en plein Central Park à New-York. Pour ce premier défi, chaque équipe doit choisir son champion, car seulement deux personnes auront le droit de participer. Rapidement, les iconoclastes choisissent Jimmy dont le pouvoir est justement de détecter les choses enfouies dans le sol. Après réflexion, les omniscients portent leur choix sur Ambèr, capable de voyager dans le passé par la pensée et de retrouver des connaissances perdues. Mais alors que les dix enfants sont concentrés sur les épreuves, une étrange secte se faisant appeler « les tazmèdistes » prend de plus en plus d’ampleur…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après nous avoir révélé dans le tome précédent que Diana et Diego étaient deux dieux lancés dans une compétition mettant en balance le savoir absolu, le scénariste Vincent Dugomier démarre ce nouveau cycle en mettant en scène les groupes composés par les deux compétiteurs dans une épreuve imaginée par les vieux dieux. Hélas, ce quatrième album se montre du coup un peu mou et longuet, puisqu’il se contente d’étendre une seule et unique épreuve aux rebondissements peu emballants. Certes, le scénariste met en place d’autres idées, comme la prise de pouvoirs de la toute première présidente des États-Unis ou encore la montée en puissance d’une secte se revendiquant du peuple Tazmède, mais cela manque un peu d’ampleur et d’impact pour le moment. Cet épisode ne devrait certes pas refroidir le public cible ni ceux qui ont aimé le premier cycle, mais on reste tout de même sur notre faim à la lecture de cet album. Aux dessins, Renata Castellani reste fidèle à lui-même, avec un style semi-réaliste franco-belge bénéficiant de plusieurs influences. Le tout est talentueusement mis en couleurs par l’expérimenté Benoît Bekaert. Vivement le prochain tome, pour voir ce second cycle prendre son envol et nous surprendre par la même occasion.