L'histoire :
Désormais à l’abri et en sécurité loin de la convoitise du FBI, les cinq adolescents possédant le savoir absolu apprennent à se connaître au cœur d’une contrée verdoyante dans le Kent. Une cohabitation qui n’est pas toujours évidente, entre le caractère explosif de Diego et les cauchemars récurrents de James. Néanmoins, les disputes ne durent jamais longtemps et la bonne ambiance reste le plus souvent de mise. Ils peuvent désormais vivre des journées plus reposantes que lorsqu’ils étaient traqués. Les cinq enfants réfléchissent surtout à la meilleure manière d’aider le monde grâce à leurs dons et connaissances. En parallèle, ils tentent également de mieux maîtriser leurs particularités. Ainsi Amber – qui est capable de voir des événements du passé – tente de creuser dans ses souvenirs pour découvrir qui sont les ombres qui s’y trouvent et si le monolithe qui y est présent serait à l’origine de leur omniscience. De son côté, Diego ne cesse de répéter « Tazmèdi » pendant son sommeil, mais il en ignore la signification… Ce que les enfants ignorent, c’est que le FBI n’a pas abandonné l’affaire et deux de leurs agents les observent en attendant la bonne occasion pour les capturer. Enfin, dans le même temps, les médias signalent la disparition de cinq autres enfants dans des conditions similaires à celles des omniscients…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour cette seconde partie mettant en scène cinq adolescents possédant le savoir absolu, Vincent Dugomier nous propose une intrigue un peu plus calme et posée. Ainsi, désormais, les cinq héros sont à l’abri et ils profitent de cette tranquillité pour apprendre à maîtriser leurs particularités, tout en réfléchissant à un moyen d’être utiles. Néanmoins tout n’est pas de tout repos pour autant. Entre les caractères parfois opposés des cinq gamins, les cachoteries d’Amber, les agents du FBI restant aux aguets prêts à capturer l’un d’eux ou encore l’apparition de cinq nouveaux enfants qui posséderaient également le don d’omniscience... Bref, cette suite met en place de nombreuses nouvelles intrigues comme d’épais mystères. L’ensemble peut ainsi rappeler la série Magic 7, dans une veine plus réaliste. Si la série tient débout et reste plaisante à lire, on aurait tout de même aimé avoir plus de révélations et un peu moins de zones d’ombre. On prendra notre mal en patience jusqu’au prochain tome. D’autant que cet écueil ne devrait pas déranger les plus jeunes lecteurs. Toujours à la barre graphique, Renata Castellani offre un trait semi-réaliste franco-belge avec une légère influence disneyenne. L’ensemble est de très bonne facture et rend l’univers encore plus plaisant. Enfin, le tout est parfaitement mis en couleurs par Benoît Bekaert. Une sympathique série dont on a hâte de voir l’évolution…