L'histoire :
Doté du savoir absolu du jour au lendemain, cinq adolescents surnommés les « omniscients » apprennent à user de leur pouvoir pour protéger le monde. Ces derniers viennent de découvrir que cinq autres enfants se sont vus dotés du même don. Se faisant appeler les « iconoclastes », ces jeunes ont néanmoins décidé d’user de leur savoir dans un tout autre but ! En effet, ils ont mis au point un virus qui va s’infiltrer au cœur de l’impénétrable building « Titanpointe » afin de supprimer définitivement toutes les données mondiales stockées informatiquement. Pour empêcher cela, James va s’introduire furtivement dans le building et détruire le virus dans l’œuf. Pour se faire, il peut compter sur le soutien de Jessica qui est capable d’accéder à des informations non publiques connues par très peu de personnes… Dans le même temps, Amber a découvert que l’une des « iconoclastes » n’est autre que Diana, la sœur de Diego et qu’elle a été capturée par le FBI. De plus son don lui permettant de voir le passé lui a permis de comprendre que Diego et Diana sont liés au monolithe qu’elle voit en rêve et qui est à l’origine de leurs pouvoirs. À la lueur de ces révélations, Diego promet de tout expliquer à ses amis omniscients mais d’abord il leur faut délivrer au plus vite sa sœur car son talent de destruction pourrait créer une énorme catastrophe…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après une seconde partie plus calme et posée, ce tome 3 marque la fin du premier cycle et hausse le rythme de la série. Dans une ambiance menée tambours battants, on suit, d’un côté, l’infiltration de James dans un building ultrasécurisé pour stopper un virus avec le soutien logistique de Jessica. D’un autre, on suit les agissements des trois autres Omniscients pour sauver Diana retenue sur une île par une branche secrète du FBI ; et enfin les aventures de leurs « rivaux », les iconoclastes. Entre ces événements forts en action et en intensité, Vincent Dugomier nous révèle également qui sont réellement Diana et Diego et pourquoi les enfants se retrouvent dotés du savoir absolu et d’un petit talent en sus. Sans en révéler la teneur, ces explications sont plaisantes tout en restant classique. Elles feront penser à la série TV Lost ou encore à la BD Harmony. Reste que l’ensemble tient particulièrement bien la route en particulier pour le public-cible et donne assez envie d’en découvrir davantage dans un second cycle. Au dessin, on retrouve Renata Castellani et son style semi-réaliste franco-belge. L’ensemble mis en couleurs par Benoît Bekaert colle parfaitement au divertissement proposé : à la fois simple et efficace. Une sympathique série et un très bon premier cycle.
