L'histoire :
Dans la compétition initiée par les vieux dieux, les omniscients et les iconoclastes sont désormais à égalité : 2 partout. C'est donc la prochaine épreuve qui sera déterminante, puisque c'est l'équipe qui obtiendra trois points en premier qui décidera de l'avenir des connaissances tazmèdistes et du savoir absolu. Pour cet ultime affrontement, les dieux demandent ni plus ni moins de réussir à rejoindre leur monde pour l'emporter ! Un monde prétendu mythologique et immatériel ! Alors que Diego, le jeune dieu envoyé avec sa sœur Diana pour organiser la compétition, désapprouve de plus en plus le comportement des anciens qui cherchent juste à mettre en lumière la culture tazmède via ces épreuves, Albert pour les omniscients et Kate pour les iconoclastes se portent volontaires pour ce dernier défi. De son côté, Jimmy – autre membre des iconoclastes – se la joue solo. Grâce à son don pour détecter les choses enfouies, il retrouve la parure que les chefs tazmèdes se transmettaient. Fort de cette découverte, il compte revendiquer le rôle de dirigeant du territoire tazmède, gagnant chaque jour en importance sous l'impulsion d'une secte... Pendant ce temps, la présidente des États-Unis change de conseiller pour se relancer dans la gestion des omniscients et de la secte des tazmèdistes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sans surprise, omniscients et iconoclastes sont désormais à 2-2 et doivent s'affronter dans une ultime épreuve. Sans grand étonnement non plus, on suit donc deux personnages qui n'ont pas encore (réellement) participé à la compétition. Cette fois, il s'agit d'Albert et son don de connexion aux émotions et de Kate et son don permettant de lire dans les pensées. Les deux ados se lancent donc dans une quête qui leur permettra de rejoindre les dieux sur leur territoire. On suit également les agissements de Jimmy voulant prendre le contrôle absolu du territoire tazmède ; la présidente des États-Unis préparant un texte de loi visant à se relancer après son échec à gérer les omniscients ; et enfin un Diego qui désapprouve de plus en plus la manière d'agir des anciens dieux. Bref, si cette troisième partie de second cycle imaginé par Vincent Dugomier est riche, elle reste néanmoins prévisible et linéaire. Cela ne devrait pas déranger les plus jeunes, mais ados et adultes ressentiront sans doute une limite. Au dessin, Renata Castellani déroule toujours son style semi-réaliste franco-belge, qui fait le job. L'ensemble est finalisé par les couleurs expertes de Benoît Bekaert associé à Antoine Lapasset. Maintenant que tout semble enclenché, on espère que le prochain tome montera l'intrigue d'un cran.