L'histoire :
Le grand schtroumpf revient d’un long voyage à dos de cigogne, lorsqu’une soudaine bourrasque de vent plaque violemment son moyen de locomotion au sol. Recueillie par le vieil Adalbert, un humain généreux, la cigogne est patiemment soignée durant des semaines. Le grand schtroumpf rend quotidiennement visite à son amie la cigogne, jusqu’à ce qu’elle soit entièrement rétablie. Le jour du départ de la cigogne, arrive en pension chez Adalbert son jeune neveu Jeanty. Jeanty est un vrai garnement, désobéissant et toujours à la recherche du mauvais coup. A la première occasion, il s’échappe en forêt et fait des nœuds avec les oreilles des lapins ou la queue des écureuils. C’est alors qu’il croise par hasard le schtroumpf cuisinier, à la recherche de baies. Il se met alors en tête de l’attraper pour lui faire passer un mauvais quart d’heure. Aux aboies, le schtroumpf cuisinier pique un sprint jusqu’au village… y menant involontairement son poursuivant. Jeanty se livre alors à un véritable carnage, détruisant la plupart des maisons en bondissant dessus. Le grand schtroumpf décide alors de remédier à ce fléau en l’obligeant à reconstruire le village. Il rend service du même coup au bon Adalbert en inculquant les bonnes manières à son neveu…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Rien de bien révolutionnaires chez les Schtroumpfs : la série schtroumpfe son petit bonhomme de schtroumpf, sans grand schtroumpf. Au programme de cette aventure originale et mignonnette, 25e volet de la série, la communauté des petits bonhommes bleus remet un vrai garnement dans le droit chemin. Largement excessif, le caractère insupportable de ce chenapan permet néanmoins de découler sur une morale qui tue : « soyez gentils les enfants, la vie sera plus facile pour tout le monde ». Et bien sûr, passage obligé, on croise Gargamel et son chat Azraël, toujours obnubilés par la capture des schtroumpfs. Vous l’aurez compris, ça ne casse pas des briques, mais au moins cela reste dans la pure tradition des albums de Peyo, et dans le respect de sa ligne graphique. En chef d’orchestre rigoureux, le scénariste Thierry Culliford assure une nouvelle fois la coordination et le suivi de l’exécution graphique, dans la continuité de l’œuvre de son père (Peyo himself, inventeur des Schtroumpfs). Un 25e épisode qui ravira les plus jeunes, surtout ceux qui schtroumpfent.
