L'histoire :
Dans la tribu sioux de Yakari, Œil-de-Bouillon passe ses journées et ses nuits à roupiller allègrement adossé à son tipi. Si Yakari et son amie Arc-en-ciel s’en amusent, ils ignorent que la nuit, tandis que toute la tribu dort, Œil-de-bouillon est sujet à des crises de somnambulisme. Il se lève, quitte le campement, saute d’une corniche, traverse la rivière, s’enfonce dans une forêt et… s’adosse à un arbre pour terminer sa nuit. A son réveil, il ne comprend pas trop ce qu’il fait dans cette forêt inconnue. Il se met alors en quête de son village, fait quelques pas et… s’adosse à un rocher, exténué, pour se reposer ! Ses amis indiens sont inquiets : Œil-de-Bouillon a disparu en laissant son calumet sur le sol, ce qui est tout de même assez inquiétant ! Tandis qu’un groupe d’indiens part à sa recherche, Œil-de-Bouillon poursuit sa déambulation aléatoire en dormant, allant même jusqu’à s’assoupir dans la caverne d’un ours. Heureusement, une chouette a été témoin de l’aventure et prévient Yakari de la localisation exacte de son ami…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il ne se passe pas grand-chose dans cette nouvelle aventure de Yakari… Cet album confronte simplement le jeune héros indien au phénomène du somnambulisme. Point de quête et de grands espaces, Yakari s’éloigne à peine de son campement pour finalement élucider une intrigue tout à fait simplette, même pas... à dormir debout. De son vrai nom Claude de Ribaupierre, Derib (Buddy Longway, Jo) nous propose ici une histoire vraiment bon enfant, à réserver à un public très (très) jeune. De tomes en tomes, le ton des aventures de son petit indien se met à ressembler diablement à celles des Schtroumpfs, auxquelles il a participé aux côtés de son ami Peyo (notamment sur Le Schtroumpfissîme). Le dessin de Job (de son vrai nom André Jobin) reste quant à lui toujours parfaitement fidèle à sa ligne graphique. Toujours en dehors des standards du western, Yakari fête en notre compagnie son 30e album !