L'histoire :
Au VIe siècle après JC, l’empire romain est considérablement affaiblit par les invasions barbares. Réduit à sa partie orientale gouvernée de Byzance, il est dirigé par un empereur chrétien, Justinien. L’épouse de ce dernier, Théodora, voue dans l’ombre un culte secret aux anciennes divinités romaines. Félonne et manipulatrice, cette dernière fait appel à un sorcier, Epidamnos, pour reconstituer une redoutable troupe de mercenaires : « la meute de l’enfer ». Disséminés aux quatre coins de l’empire, les membres de la meute, au nombre de 5 dont Epidamnos lui-même, possèdent tous la pierre magique d’Edesse. « Camarinée la panthère, princesse de thrace », aveugle, est réduite en esclavage au service des barbares Kotrigours. « Triada l’archère », soutient un siège dans le Bosphore, contre les incursions des barbares du nord. « L’aigle », un guerrier masqué, lutte sur un champs de bataille contre les perses. « Khorsabad trois mains », un manchot très habile à l’arme blanche, pourrit dans une geôle de Byzance. Dès que leurs pierres réagissent, ils abandonnent tout pour répondre à l’appel du sorcier.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Difficile de voir où les auteurs veulent nous emmener dans ce premier tome, essentiellement concentré sur le recrutement et la présentation des protagonistes. A l’image des 7 mercenaires ou des 12 salopards (sauf que cette meute-ci ne compte que 5 membres), chaque héros dispose d'une compétence particulière. Pour l’un, c’est l’invulnérabilité due à un casque intégral en forme d’aigle, pour l’autre une faculté à discerner et mener un combat en dépit d’une cécité… Rien de très original. Plus fantastique que médiévale, cette nouvelle série d’aventures médiévales-fantastiques, scénarisées par Philippe Thirault (Miss, Mille visages…), s’assoie sur une période réelle de l’histoire, finalement peu exploitée en BD : la chute de l’empire romain et les invasions barbares. Plus proche du Vae Victis de Mitton que de la ligne claire d’Alix, le dessin est confié à un viking de 33 ans, Christian Højgaard. Moderne et réaliste, il exprime plutôt bien la sauvagerie des mœurs de l’époque. Une nouvelle série à confirmer dans le second tome car pour le moment, le souffle épique se fait désirer…
