L'histoire :
Le petit Barbare et la princesse se promènent. Sur leur chemin, ils trouvent un distributeur d’armes : idéal pour se défendre des blorks. Malheureusement, le couple n’a pas du tout d’argent et ne peut s’équiper. La princesse prend alors l’initiative de secouer la machine pour qu’une des armes soit libérée…
En plein hiver, dans la neige, le petit barbare est frigorifié. Sur son chemin il croise des blorks qu’il réduit en bouillie d’un coup de massue. Transi de froid, il décide d’utiliser la fourrure des monstres en guise de manteau. Au pied du château, il appelle sa princesse qui ne le reconnaît pas…
Des blorks agressifs poursuivent le petit barbare dans les couloirs du château. In extrémis, il trouve refuge dans une pièce où se trouve la princesse. Aussitôt la porte refermée, il la bloque avec une chaise. Serein, le couple se dirige vers la sortie, mais l’interrupteur est inaccessible car trop en hauteur. La princesse a peut être une solution…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il n’y a bien que dans les jeux vidéo que l’on puisse avoir plusieurs vies ! La princesse et le petit barbare peuvent en témoigner, car c’est déjà le 13ème opus de la série et dans chacun des albums, nos petits avatars sont morts au moins 40 fois : pulvérisés, écrabouillés, découpés, brulés… mais ils renaissent à chaque fois. Les terrifiants blorks ne sont pas très futés et nos héros arrivent la plupart du temps à leur échapper : la princesse et le petit barbare sont souvent les victimes de leur propre bêtise et c’est ce qui fait le charme de cette série. L’un des talents des auteurs est notamment de pouvoir renouveler à l’infini ces courtes histoires muettes à l’issue implacable, toujours avec beaucoup d’originalité et d’humour. Balayons les aprioris, cette BD n’est pas exclusivement réservée à un jeune public de boutonneux amateur de jeux vidéo, son humour est universel. Dans Toxic Affair, la princesse occupe une place plus régulière et plus active. Le dessin est toujours aussi expressif, les décors sont minimalistes et les couleurs vives. Si cette BD se lit rapidement, vous pourrez passer du temps à retrouver les héros cachés parmi des centaines de blorks dans les pages de garde de l’album.