L'histoire :
Au magasin de jeu vidéo, Kid Paddle, Big Bang et Horace découvrent qu'un nouveau jeu mettant en scène le petit barbare vient de sortir. Leurs finances n'étant pas au beau fixe, Kid et ses amis décident d'aller trouver Joystick Billy, le patron du magasin, pour négocier le prix du jeu. Réveillé en pleine sieste, Billy leur explique qu'avec tous les nouveaux jeux vidéo qui sortent en même temps, il ne sait plus où donner de la tête. Il leur propose donc de tester le nouveau petit barbare pour lui et de lui faire un compte-rendu le lendemain. Fou de joie, les trois garçons courent chez Kid pour tester le jeu au plus vite. Kid entre une nouvelle fois dans la peau du petit barbare et sa première mission est de délivrer la princesse qui se retrouve attaché au mur. L'épée du petit barbare n'étant pas assez solide pour ouvrir les verrous qui retiennent la princesse, le héros décide de tirer de toutes ses forces sur la princesse afin de la délivrer. Mais au lieu de ça, le mur s'ouvre et dévoile un lit nuptial sous lequel le barbare et la princesse sont écrasés. Dans le niveau suivant, le barbare se retrouve face à un blork géant. Heureusement, il possède une arme permettant d'arrêter le cœur de l'ennemi. Cependant, lorsqu'il décide d'utiliser le blork comme trampoline lui servant à attendre une corniche en hauteur, ses rebonds font office de massage cardiaque et réveillent le blork qui a ensuite tout le loisir de le manger...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En quittant les éditions Dupuis pour fonder sa propre maison d'édition « Mad fabrik », Midam a emmené avec lui ses deux séries phares Kid Paddle et Game Over. Cette dernière série n'est donc désormais plus chez Dupuis, mais le concours permettant à tout à chacun d'être l'auteur d'un gag sanguinolent reste de mise (www.gameoverforever.com). L'album est donc comme le précédent : essentiellement scénarisé par une pléiade d'internautes. Seuls trois gags mettant en scène Kid Paddle et servant de fil rouge à l'album (comme dans le tome 1) ont été écrits par Midam lui-même. Majoritairement en une page, les gags sont de nouveau un vrai régal, baignant dans le gore, le sanguinolent et le sadisme. Pour rappel, les gags se concluent toujours par « Game Over » et le barbare et/ou sa princesse (dont le Q.I n'a d'égal que sa beauté) meurent de manière atroce et bidonnante. Grâce à la supervision de Midam et de son équipe, les gags conservent leur cohérence et leur qualité, avec des chutes inattendues et originales. Il y a bien un ou deux gags qui semblent plus « faciles », mais l'album déride inévitablement les zygomatiques. Les dessins sont signés de pair par Midam et Adam, du tout grand travail au niveau de la lisibilité des gags et de leur efficacité. Amis de l'humour et du gore, foncez vous procurer cet album !