L'histoire :
Pour le premier niveau, le petit barbare trouve une potion sur une souche d’arbre. Ignorant à quoi elle sert, il ne se pose pas de question et la boit d’une traite ! Ses mains se changent alors en pierre. Lorsqu’il touche la souche avec ses « nouvelles » mains, le petit barbare constate qu’elle se change instantanément en pierre. Mais il a à peine le temps d’observer le phénomène qu’un blork déboule à la charge, armé d’une massue. Le barbare réussit tout juste à éviter l’attaque, puis il touche la massue qui se change en pierre, tout comme son possesseur. Il reprend alors tout gaiement son chemin et arrive très vite devant un précipice. De l’autre côté, un panneau « exit » indique que la fin du niveau est proche. Puisque le gouffre ne parait pas si large, le petit barbare décide de prendre son élan et de sauter par-dessus. Tout fonctionne comme prévu, sauf qu’en sautant le barbare perd son casque, il le rattrape in extremis, le maintient sur sa tête et... se change donc en pierre ! Dans un autre niveau, l’avatar de jeu vidéo doit une nouvelle fois se coltiner cette idiote de princesse jusqu’à la sortie. Heureusement pour y arriver, il peut compter sur un pistolet laser aux effets inconnus. Mais voilà qu’un blork s’approche justement. C’est l’occasion de découvrir le pouvoir du pistolet. Le petit barbare tire sur le monstre globuleux qui se transforme en concombre. Il reprend alors sa route mais ce qu’il ne voit pas, c’est que dans son dos, la princesse s’applique deux rondelles du légume sur les yeux et finit dans le décor en se dirigeant à l’aveugle...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est désormais une habitude : chaque mois de novembre et d'août, le petit barbare et sa stupide princesse sont de retour pour affronter des niveaux de jeu vidéo dans lesquels ils connaîtront forcément la mort, de la manière la plus gore possible. En 10 albums, plus un recueil spécial reprenant leurs premières mésaventures au sein de la série Kid Paddle, on ne compte plus le nombre de fois où le duo s’est fait écraser, démembré, ratatiné, explosé… Tantôt avec la participation de lecteurs aguerris, tantôt de co-auteurs, Midam réussit à proposer un système de gags qui arrive sans cesse à se renouveler. Pour ce 10ème tome, c’est la deuxième solution qui a été privilégié : les gags ont été uniquement écrits par Thitaume et Midam lui-même. La recette fonctionne donc encore toujours avec un humour corrosif, gore mais surtout jouissif, à l’exception de quelques rares gags prévisibles ou légèrement capillotractés (5% de la totalité de l’album ?). On notera un petit changement dans ce nouvel album : l’absence de Kid Paddle qui introduisait ou concluait jusqu'alors la collection de gags. Si côté scénario, on se trouve devant un modèle d’efficacité, c’est aussi le cas sur le plan du dessin, parfaitement illustré par l’équipe de la Mad Fabrik : Adam, Julien Mariolle, Philippe Auger et bien sûr Midam...